Comment les proches trouvent une bonne maison de retraite

La famille a été la dernière à le remarquer. Bien sûr, Mère Witteck en disait moins, mais elle n’était jamais bavarde. Ce n’est que lorsqu’elle a admis qu’elle n’avait pas réussi à retrouver sa voiture depuis des jours que ses proches ont commencé à comprendre ce qui se passait : qu’elle ne pouvait plus se débrouiller seule. Une première solution comprenant un service de soins infirmiers, un appel d’urgence à domicile et une popote roulante s’est révélée intenable en seulement neuf mois. Pendant les deux heures quotidiennes, le service infirmier était incapable de faire face seul aux situations critiques qui commençaient à s’accumuler. Et le service de restauration a apporté la nourriture et l’a mise au micro-ondes, mais elle n’a toujours pas été mangée. L’offre n’était pas bon marché non plus, avec un total de 13 300 euros. «Au total, l’assurance maladie et les indemnités des fonctionnaires en couvrent environ un quart», précise Stefan Witteck*. « À l’époque, nous étions encore dans un faible niveau de soins. »