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Comment regarder le sport lorsque votre équipe est en baisse de forme : NPR

by Nouvelles

Austin Hays des Phillies de Philadelphie s’impose en toute sécurité devant Gleyber Torres des Yankees de New York le 31 juillet 2024. Les Yankees ont battu les Phillies 6-5 ce jour-là.

Mitchell Leff/Getty Images


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À la mi-juillet — il y a seulement un mois ! — J’ai écrit à quel point c’était amusant regarder le baseball, et en particulier à quel point c’était amusant de regarder les Phillies de Philadelphie, l’équipe de ma jeunesse et de mon cœur. J’en ai parlé avec A Martinez sur Édition du matin J’ai aussi dit aux gens de regarder beaucoup de baseball et que s’ils avaient besoin d’une équipe à encourager, ils pouvaient encourager la mienne, qui à l’époque avait le meilleur bilan du baseball. C’était pendant la pause du match des étoiles.

Et puis, une chose amusante s’est produite : ils ont perdu 16 de leurs 25 matchs suivants.

Ils ont perdu contre de bonnes équipes, de très bonnes équipes, de mauvaises équipes, de très mauvaises équipes. Ils ont été battus par un peu et par beaucoup. Ils ont été balayés par les Yankees, ce qui a été une grave blessure mentale pour moi personnellement. Ils ont perdu un de ces matchs des Yankees en manches supplémentaires, puis quelques jours plus tard, ils ont perdu à nouveau en manches supplémentaires, cette fois contre les Mariners de Seattle. Leurs meilleurs frappeurs sont devenus glacials ; leurs meilleurs lanceurs sont devenus chancelants ; leur bullpen est passé d’inspirant confiance à provoquant de l’anxiété.

Au moment où j’écris ces lignes vendredi après-midi, ils ont remporté deux matchs d’affilée. Est-ce beaucoup de matchs ? Pas nécessairement, pas à l’œil froid et objectif. Mais ces deux matchs ont eu, faute d’un meilleur mot, quelques poivre. Le match de mercredi soir contre les Marlins a mal commencé : les Marlins ont pris une avance de 3-0 dès la première manche. Les Phillies ont répliqué avec deux buts, mais les Marlins ont ensuite marqué deux autres points en quatrième manche, portant le score à 5-2, un revers alors que la situation s’améliorait.

Mais ! Les Phillies ont rempli les bases en cinquième pour leur cogneur bien-aimé, Kyle Schwarber, qui était à l’époque 0 pour ses 16 derniersIl a touché la balle, l’annonceur John Kruk (qui était autrefois leur cogneur lui-même) a sifflé “OUI !”, et le grand chelem a volé au-dessus du mur. C’était 6-5. Ils en ont ajouté trois autres plus tard et ont gagné 9-5. Ce n’était pas seulement la victoire ; c’était la revenirIl y a quelque chose dans le combat et l’espoir qui est peut-être plus inspirant pendant une période de dépression qu’une victoire facile.

Kyle Schwarber, au centre, célèbre son grand chelem avec Nick Castellanos, à gauche, et JT Realmuto contre les Marlins de Miami le 14 août 2024.

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Mais soyons honnêtes, les victoires faciles sont aussi agréables, comme le match de jeudi contre les Nationals de Washington. Les Phillies ont marqué quatre points en première manche et ont continué à en ajouter, pour finalement gagner par un score de 13-3. Mais ce n’était pas seulement la victoire : la recrue de 29 ans Weston Wilson, un gars dont je n’avais pratiquement jamais entendu parler avant qu’il ne soit appelé en juillet, a frappé pour le cycle. Cela signifie qu’il a frappé un simple, un double, un triple et un home run. C’était seulement la 10e fois qu’un joueur des Phillies le faisait, et la première fois qu’une recrue des Phillies le faisait.

Weston Wilson, au centre, après une victoire contre les Nationals de Washington le 15 août 2024.

Derik Hamilton/AP


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Certains pensent qu’un vrai fan regarde tous les matchs du début à la fin, quoi qu’il arrive. Je ne partage pas ce point de vue. Quand les matchs devenaient moches ou incontrôlables, je les suivais sur mon téléphone, en gardant un œil vigilant sans trop me mettre dans la misère. (J’ai regardé cette défaite en prolongation contre les Yankees, ce qui est tout ce dont on peut avoir besoin pour une saison.) Mais je suis resté optimiste et prêt à revenir.

Et jeudi soir, quand Weston Wilson, dont je n’ai pas encore appris le nom, a frappé pour le cycle, j’étais presque aussi excité pour lui que je l’aurais été si c’était un gars que j’ai regardé jouer pendant des années. C’est ça, aimer une équipe, après tout. On ne les maudit pas, on ne les abandonne pas, on ne prétend pas savoir ce qui pourrait aider quand les choses vont mal. On attend juste les bons moments. où tu as de la chance au lieu de misérable, et où frappeur après frappeur contribue et donne l’impression que le soleil sort.

Vous restez engagé. Vous vous mettez en colère et vous désespérez. Vous vous ressaisissez. Vous enfilez votre équipement d’équipe et vous persévérez. C’est la vie d’un fan de sport; c’est la vie de déprime. C’est peut-être juste la vie.

Cet article est également paru dans la newsletter Pop Culture Happy Hour de NPR. Inscrivez-vous à la newsletter pour ne pas manquer le prochain, et recevoir chaque semaine des recommandations sur ce qui nous rend heureux.

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