comment s’expliquent les résultats du second tour ?

2024-07-09 00:29:23

BarceloneLe second tour des élections législatives en France a laissé un titre très clair : la victoire du bloc de gauche et la déception de l’extrême droite. Mais une analyse plus détaillée des résultats apporte davantage de lectures.

L’extrême droite se renforce sur tout le territoire

Même si le titre de l’élection est la défaite du Rassemblement national (RN), on ne peut ignorer que le parti de Marine Le Pen a gagné du terrain par rapport à il y a deux ans sur pratiquement tout le territoire. Au second tour, le RN a obtenu 8,8 millions de voix, mais si l’on y ajoute les bulletins de vote qui sont allés aux candidats des Républicains qui soutiennent la formation d’extrême droite, le chiffre dépasse les 10 millions.

Dans certaines régions, la croissance du pourcentage de voix est très importante, allant jusqu’à 20 points de pourcentage. Les principaux bastions de la formation d’extrême droite sont le nord de la Catalogne et toute la côte méditerranéenne, ainsi que l’extrême nord du pays.

Les résultats des élections françaises


La carte du second tour

La carte du premier tour

Parmi les gagnants par circonscription

Regroupement National (RN)

Ensemble pour la République (ENS)

RÉGION

MÉTROPOLITAIN

DE PARIS

La carte du second tour

Parmi les gagnants par circonscription

Regroupement National (RN)

Ensemble pour la République (ENS)

La carte du premier tour

La carte du second tour

Parmi les gagnants par circonscription

Regroupement National (RN)

Ensemble pour la République (ENS)

La carte du premier tour


regroupement

National (RN) et alliés

143

Ensemble pour le

République (ENS)

168

Notre Front

Populaire (NFP)

182

Assemblée

National

577 sièges

Assemblée

National

577 sièges

Assemblée nationale

577 sièges

Front Populaire (NFP) 182

Ensemble pour la République (ENS) 168

Regroupement National (RN) et alliés 143

Les Républicains (LR) et la droite diverse 46

Assemblée nationale

577 sièges

Front Populaire (NFP) 182

Ensemble pour la République (ENS) 168

Regroupement National (RN) et alliés 143

Les Républicains (LR) et la droite diverse 46

Le pourcentage des voix, déformé

Ces élections ont conduit au renforcement des trois grands blocs politiques et à la quasi-disparition des formations plus petites qui ne sont regroupées dans aucun d’entre eux, à l’exception des Républicains, la droite conservatrice traditionnelle, qui conserve 46 sièges. Une partie de l’explication réside dans l’effet du soi-disant Front républicain pour ralentir l’extrême droite. Plus de 220 candidats qualifiés pour le second tour se sont retirés, dont 211 pour tenter de ne pas fragmenter le vote anti-Le Pen, selon le décompte de Le Monde. Le nombre de triangulaires (c’est-à-dire les circonscriptions dans lesquelles trois candidats se sont présentés au second tour) est passé de 306 à 89, un chiffre qui reste historiquement élevé. Ce n’est pas le pourcentage du total des suffrages qui compte, mais qui est le plus voté dans chaque circonscription : le Regroupement national (et les candidats conservateurs qui le soutiennent) est celui qui a obtenu le plus grand pourcentage de suffrages (37,7%), mais cela s’explique par le fait qu’il y avait beaucoup plus de candidats en lice.

A Paris, la gauche balaie

Les couleurs peintes sur le plan de répartition des sièges montrent des divisions territoriales assez claires : à Paris, en banlieue et dans l’ouest de la France, les couleurs du Nouveau Front populaire (NFP) et des Junts pour la République (Ensemble), le parti de Mélenchon. Dans la capitale française, la gauche s’est renforcée par rapport aux dernières élections législatives. Sur les 18 circonscriptions, la gauche en a conservé 12 – onze du NFP –, le meilleur résultat depuis 2012. Elle a remporté trois sièges issus du camp présidentiel, ce qui sauve les meubles, même si elle reste avec seulement six députés, loin derrière. » crient les 13 élus qu’il a obtenus lors de la « vague » d’En Marcha en 2017. Le RN continue de n’avoir aucune représentation dans la capitale. Le cordon sanitaire de gauche et de centre-droit est entré en vigueur dans la capitale et les électeurs de gauche ont réagi. Au premier tour, la coalition de gauche avait remporté neuf sièges sur les 18 circonscriptions, toutes situées à l’est de la ville, territoires historiquement ancrés à gauche. Mais au second tour, la gauche s’est également renforcée à l’ouest.

Croissance du Parti Socialiste

La comparaison entre les élections de 2022 et celles de ce dimanche montre des changements dans le rapport de forces au sein du bloc de gauche en faveur des options les plus modérées. Il convient de noter en particulier la croissance du Parti socialiste, qui avait remporté 27 députés il y a deux ans et en compte désormais 59. Le soutien aux Verts augmente également, passant de 16 à 28 représentants. En revanche, la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon reste stable, avec seulement un siège en moins (74), et le Parti communiste passe de 12 à 9.

Changements de couleur au cours de la semaine dernière

La carte de France après le premier tour des élections législatives a été colorée par l’extrême droite : le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen, ainsi que leurs alliés conservateurs, sont arrivés premiers dans 258 circonscriptions sur les 501 qu’ils jouaient encore. Dimanche. Finalement, ils ont été battus par 154 voix, majoritaires (109) dans des circonscriptions où certains des autres partis ont retiré leurs candidats pour ne pas diviser les voix. Par rapport à l’Assemblée nationale issue des élections de 2022, 155 circonscriptions ont changé de couleur : 80 ont basculé à droite et 65 à gauche.



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