Compte rendu conjoint de la quatrième réunion du Groupe de travail trilatéral sur la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones

Compte rendu conjoint de la quatrième réunion du Groupe de travail trilatéral sur la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones

Le texte de la déclaration suivante a été publié par les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis après la quatrième réunion du Groupe de travail trilatéral sur la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones.

Texte de début :

La Maison Blanche a eu le plaisir d’accueillir la quatrième réunion du Groupe de travail trilatéral sur la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones, en collaboration avec les gouvernements du Mexique et du Canada. La convocation, avec une participation à la fois en personne et virtuellement, comprenait des hauts fonctionnaires des États-Unis, du Mexique et du Canada, ainsi que des dirigeantes autochtones des trois pays. La secrétaire Deb Haaland, du département américain de l’Intérieur, a prononcé le discours d’ouverture en tant que chef de la délégation américaine, suivie de l’honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones et chef de la délégation canadienne, et du Dr Cristopher Ballinas Valdes, directeur général des droits de l’homme et de la démocratie au ministère des affaires étrangères, chef de la délégation mexicaine. Les remarques de clôture ont été prononcées par Saúl Vicente Vázquez, directeur des affaires internationales à l’Institut national des peuples autochtones du Mexique, l’honorable ministre Marc Miller du Canada et la sous-procureure générale Lisa Monaco des États-Unis.

La réunion d’hier a porté sur trois thèmes identifiés par des femmes leaders autochtones du Canada, du Mexique et des États-Unis :

  • Renforcement de l’accès à la justice : Cela comprend une discussion sur les approches culturellement et linguistiquement spécifiques à la justice et à la guérison pour lutter contre la violence fondée sur le sexe, la traite des personnes et les femmes, jeunes femmes et filles autochtones disparues et assassinées dans toute leur diversité, y compris les personnes bispirituelles et de genres divers. personnes.
  • S’attaquer aux causes profondes de la violence sexiste : S’attaquer de manière globale aux causes profondes de la violence sexiste, notamment en mettant l’accent sur la sécurité économique et le changement climatique et ses effets connexes, y compris l’insécurité alimentaire.
  • Faire progresser le leadership des femmes autochtones : Réduire les obstacles et créer des espaces équitables et sûrs pour faire progresser le leadership et la représentation des femmes autochtones, des jeunes femmes, des personnes bispirituelles et de genres divers à tous les niveaux de gouvernement (tribaux, nationaux, étatiques et locaux) et dans la société civile.
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Les représentants du gouvernement ont écouté les recommandations des experts et des défenseurs autochtones sur chacun de ces sujets et ont discuté des engagements et des initiatives des trois gouvernements pour faire progresser les efforts de prévention, accroître le soutien aux survivants et améliorer la coordination régionale afin de mieux s’attaquer aux causes profondes qui accroissent la vulnérabilité à toutes les formes de la violence sexiste. Cet effort s’appuie sur nos trois pays engagement partagé de continuer à travailler ensemble, en partenariat avec les peuples autochtones, en particulier avec les femmes autochtones, pour faire avancer ces objectifs.

Arrière plan:

Établi pour la première fois à la suite du Sommet des dirigeants nord-américains de juin 2016, le Groupe de travail trilatéral est une initiative visant à réaffirmer et à faire progresser nos engagements nationaux et régionaux respectifs à :

  • Échanger des informations sur les politiques, les programmes et les pratiques prometteuses pour prévenir et répondre à la violence fondée sur le sexe qui touche les femmes, les jeunes femmes et les filles autochtones, y compris les personnes bispirituelles et de genres divers en Amérique du Nord grâce à un accès accru à la justice et aux services, avec un approche axée sur les droits de l’homme, centrée sur les survivants et sensible à la culture ;
  • Renforcer la coopération pour lutter contre les crimes de violence sexiste, y compris la traite des êtres humains, à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs communautés et au-delà de nos frontières ;
  • Améliorer les efforts de prévention et les réponses de nos systèmes de justice, de santé, d’éducation et de protection de l’enfance à la violence fondée sur le sexe dans les communautés autochtones ;
  • Faciliter un engagement significatif avec les femmes, les jeunes femmes et les filles autochtones, les personnes bispirituelles et de diverses identités de genre, en reconnaissant leur agence et en soutenant leur participation aux séances d’écoute et à l’échange de connaissances sur les principaux enjeux ayant une incidence sur leurs communautés ; et
  • Répondre à la nécessité d’améliorer la collecte de données et la recherche pour mieux comprendre l’étendue de la violence fondée sur le sexe, y compris la violence sexuelle, la traite des personnes, les peuples autochtones disparus et assassinés, le fémicide et d’autres formes de violence, dans les communautés autochtones et identifier les possibilités d’améliorer la prévention et les efforts de réponse.
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La première réunion du groupe de travail trilatéral a été accueillie par les États-Unis en 2016. Le groupe de travail trilatéral a ensuite tenu des réunions au Canada en 2017et au Mexique en 2018. En 2019, l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a reconnu le Groupe de travail trilatéral comme une initiative importante, recommandant au Canada, au Mexique et aux États-Unis de maintenir leur engagement durable à s’attaquer aux problèmes persistants de violence contre les femmes, les jeunes femmes et les filles autochtones. Individus d’esprit et de genre divers dans la région, y compris la traite et la crise persistante des personnes autochtones disparues et assassinées. Au Forum Génération Égalité en juin 2021, l’administration Biden-Harris s’est engagée à relancer cette collaboration régionale et à accueillir le quatrième groupe de travail trilatéral sur la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones en collaboration avec les gouvernements du Mexique et du Canada. Cette initiative a été soutenue par les États-Unis, le Mexique et le Canada lors de la réunion de novembre 2021 IX Sommet des leaders nord-américains. Dans novembre 2021la Maison Blanche a organisé un engagement virtuel qui a réuni des femmes leaders autochtones du Canada, du Mexique et des États-Unis pour recueillir leurs recommandations sur les thèmes prioritaires à discuter lors de la quatrième réunion du groupe de travail trilatéral.

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Texte de fin.

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