En tête, Verstappen avait accru son avance à plus de cinq secondes sur Norris à l’approche du 14e tour. Mais les choses ne se passaient pas aussi bien pour Leclerc à l’arrière du peloton, le pilote Ferrari perdant une place au profit de la Williams d’Albon et rétrogradant à la 19e place.
Perez, septième, a fait état d’un dommage sur le ponton, après avoir été impliqué dans l’incident entre Leclerc et Piastri au premier tour. Magnussen, quant à lui, n’était apparemment pas d’humeur à économiser ses pneus après que son ingénieur lui ait demandé de le faire, et a répondu par un juron à sa demande.
Alors que de nombreuses équipes semblaient envisager de passer à une stratégie à trois arrêts, la journée de Leclerc a continué d’aller de mal en pis, le vainqueur du Grand Prix de Monaco s’arrêtant aux stands pour chausser des pneus médiums et émergeant tout en arrière du peloton, apparemment sur la bonne voie pour être doublé par Verstappen.
Alors que la plupart des pilotes de tête n’étaient pas encore rentrés au stand, Norris a été informé par son ingénieur que le composé dur semblait « médiocre », mais le Britannique s’est vu rappeler qu’il lui restait deux jeux de mediums, un avantage possible étant donné que l’équipe Red Bull n’en avait pas de même à disposition.
Ailleurs, les commissaires n’ont pas chômé. Zhou a exprimé son agacement après avoir été expulsé de la piste par Alonso, ce qui a déclenché une enquête qui a abouti à une pénalité de 10 secondes pour ce dernier. Hamilton, quant à lui, avait été remarqué pour avoir potentiellement franchi la ligne blanche à l’entrée des stands, ce qui a valu au septuple champion du monde une pénalité de cinq secondes.
