Martino Paniconi il avait brutalement violé une femme à plusieurs reprises et l’avait maltraitée et persécutée pendant des années. C’est pour cette raison qu’il a été arrêté par les policiers de la brigade volante du commissariat de Fermo. Un clic pour lui dernière phrase de 12 ans et 11 mois pour les crimes de violence sexuelle et les mauvais traitements.
« Il s’agit – explique l’avocate de Paniconi, Caterina Ficiarà – d’une nouvelle peine définitive de 7 ans et 4 mois, peine réduite en appel, relative au procès pour mauvais traitements et violences sexuelles, qui s’ajoute aux 5 ans et 7 mois relatifs à condamnations antérieures. Nous avons déjà promu une autre demande de reconnaissance de la discipline du délit continu, afin d’obtenir une nouvelle détermination de la peine”.
L’histoire des mauvais traitements et des persécutions commence il y a plusieurs années et se poursuit au fil du temps. C’est une histoire d’actes répétés au cours desquels la victime subit des coups, des blessures, des insultes et des menaces de mort. Une histoire dans laquelle il l’empêche de voir ses amis et même sa mère. La situation dégénère encore lorsque l’homme, envahi par la jalousie, continue de l’attaquer verbalement et physiquement, la menaçant si lourdement que la femme craint pour sa vie.
Alors des surveillances et des dizaines et des dizaines de messages de menaces qui se succèdent jusqu’à ce que la victime trouve le courage de signaler elle aussi les viols qu’elle a subis et que Paniconi soit soumis à une mesure conservatoire lui interdisant de s’approcher. L’enquête de la police judiciaire, coordonnée par le parquet de Fermo, commence et il ressort que pendant cette période, la victime a été violée à plusieurs reprises.
Le premier viol a lieu dans une ferme de la région de San Marco alle Paludi, lorsqu’après des coups et des menaces, l’homme de 51 ans arrache les vêtements de la jeune femme et la force à avoir des rapports sexuels. La jeune fille, terrifiée par les menaces de mort, ne trouve pas le courage de dénoncer les violences. Ainsi, à une autre occasion, après l’avoir suivie, il ordonne à la victime de monter dans la voiture. L’homme l’emmène dans un endroit isolé et, après l’avoir violemment giflée, l’oblige à se soumettre à nouveau aux mauvais traitements. Mais cette fois, le viol est d’une violence sans précédent et oblige la jeune fille à recourir à un traitement hospitalier.
Au terme des investigations, le calvaire de la femme apparaît sous toutes ses facettes : l’homme de 51 ans se retrouve jugé. Mais Paniconi, ancien agent de sécurité, n’est pas étranger à l’actualité judiciaire. En fait, il est également connu comme le « bombardier » des églises. Avec son complice, il avait en effet accepté une peine de trois ans car ils étaient accusés d’avoir placé six engins explosifs devant autant d’églises de Fermo et Porto Sant’Elpidio, y compris celles de la cathédrale et de San Marco alla Paludi. Les deux hommes, après des mois d’enquêtes, de traque, d’interceptions téléphoniques et environnementales, ont été arrêtés le 20 juillet 2016. Au cours des perquisitions, de la poudre et quelques volumes d’origine anarchiste ont été trouvés dans les maisons, à tel point qu’il s’agissait d’un mobile d’origine insurrectionnelle.
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