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Confcommercio : “Prêt à renouveler les contrats, mais nos salaires dépassent déjà le minimum”

Confcommercio : “Prêt à renouveler les contrats, mais nos salaires dépassent déjà le minimum”

2023-10-11 21:30:00

ROME – Confcommercio est prêt à négocier avec les syndicats pour renouveler la Ccnl (Convention Collective Nationale de Travail) du secteur tertiaire “au plus vite” – arrêté depuis 2019 – alors que le non sur le salaire minimum est consolidé. “Dans un contexte comme celui actuel, caractérisé par l’inflation et une baisse de la consommation, nous sommes les premiers à pousser pour un renouveau qui stimulera l’économie et donc les affaires de nos membres”, a-t-il expliqué. le vice-président chargé du travail et du bilatéralisme Donatella Prampolini à la conférence de presse de Confcommercio sur la négociation et le salaire minimum. “Mais pour nous, cela n’a aucun sens de parler de salaire minimum car les avantages économiques prévus dans notre contrat dépassent déjà le seuil de 9 euros”.

Le salaire horaire dépasse déjà les demandes

Le syndicat signe des conventions collectives qui incluent des secteurs tels que la distribution et les services, la logistique, le tourisme, les transports qui, globalement, s’appliquent à près de 5 millions de travailleurs. «Tous les niveaux, même les plus bas, garantissent déjà le minimum requis», a poursuivi Prampolini. En effet, il passe de 9,17 euros de l’heure pour les nettoyeurs, à 10,08 euros pour des personnalités telles que les huissiers, les gardiens, les ouvriers ordinaires, jusqu’à 10,82 euros pour les ouvriers qualifiés et, enfin, à 11,59 euros pour les vendeurs, magasiniers, ouvriers spécialisés, banquiers, qui représentent plus de 40% des travailleurs participant au contrat.

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Confcommercio est donc d’accord avec l’instruction formulée par le Cnel, qui a rejeté il y a quelques jours la proposition du seuil légal de 9 euros mais qui ne votera le texte final sur le salaire minimum que demain. «À la demande du Conseil, nous avons mis à disposition des experts et fourni des informations utiles pour leur permettre de mener l’analyse. Le choix de poursuivre la négociation est le bon choix car dans notre pays, nous avons une couverture collective de plus de 80 %. Le problème à résoudre reste plutôt celui des contrats pirates.ou signés par des organisations syndicales qui ont une représentation non pertinente et qui offrent des traitements bien inférieurs à ceux de la négociation collective”. Selon les données des archives nationales dédiées du CNEL, 975 contrats sont actuellement en vigueur en Italie. « Un chiffre disproportionné, si l’on considère que le nôtre s’applique à plus de 90 % des entreprises. L’indice de pénétration des autres sigles est donc nul et joue à la baisse en créant des contrats ponctuels”.

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Les renouvellements affecteront la partie réglementaire

Si l’instauration du salaire minimum ne semble pas être la réponse à la question, le problème reste que «aujourd’hui, certaines parties de ce contrat doivent être révisées si nous voulons rester dans l’air du temps», a certifié le vice-président. En effet, les négociations pour le renouvellement, après l’échéance de fin 2019, ont été interrompues avec l’arrivée de la pandémie. « Mi-2021, nous avons repris le chemin, mais les difficultés pour parvenir à une clôture contractuelle nous ont amenés à signer un accord relais avec lequel nous avons fourni 350 euros ponctuels et 30 euros par mois depuis avril dernier comme acompte pour le renouvellement pour tous. les travailleurs du niveau IV” (celui qui a le salaire le plus élevé, ndr).

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“Dans tout ça nous avons laissé de côté la partie réglementaire des contrats, sur lequel nous pensons que c’est celui sur lequel nous devons le plus travailler maintenant », a-t-il ajouté. Ce sont tous ces éléments du contrat qui ne concernent pas directement la rémunération, comme les horaires, les équipes, les vacances, les congés. « Il est essentiel par exemple de repenser la gestion des horaires d’ouverture des magasins, ou la question des pointes de travail trop liées à la saisonnalité. Et encore àinclusion de ces personnalités professionnelles qui sont présentes dans nos vies mais qui ne sont pas reconnues dans les contrats», conclut Prampolini.

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Plus de couverture contractuelle et moins de taxes sur le travail

Ce vendredi, le Gouvernement rencontrera les partenaires sociaux pour présenter le projet de loi de finances. Outre les questions de mesure de la représentativité des organisations patronales et syndicales et du renforcement de l’application des contrats stipulés par celles jugées effectivement plus représentatives erga omnes, Confcommercio estime qu’un point central réside dans la réduction des coûts du travail à mettre en œuvre à travers “la réduction du coin fiscal et contributif sur les revenus du travail et l’allègement fiscal des majorations contractuelles”.

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