Confrontations entre les partisans d’Imran Khan et la police à l’extérieur du tribunal au Pakistan

Confrontations entre les partisans d’Imran Khan et la police à l’extérieur du tribunal au Pakistan

Les partisans d’Imran Khan se sont affrontés avec la police devant un tribunal de la ville de Lahore, au Pakistan. Les troubles ont éclaté lors de l’audience d’un procès de corruption impliquant l’ancienne première ministre Nawaz Sharif. Cette émeute vient s’ajouter aux tensions déjà existantes entre le gouvernement et l’opposition, qui ont alimenté une instabilité politique croissante dans le pays. Dans cet article, nous allons analyser les raisons de cette situation tendue et les conséquences qu’elle peut avoir sur la stabilité du Pakistan.

  • Par Samuel Horti à Londres et Caroline Davies à Islamabad
  • nouvelles de la BBC
18 mars 2023, 12h10 GMT

Mis à jour il y a 59 minutes

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Les partisans de M. Khan se sont rassemblés devant le tribunal avant son arrivée

Un tribunal d’Islamabad a annulé une audience sur les accusations selon lesquelles l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan aurait vendu des cadeaux d’État à la suite d’affrontements entre ses partisans et la police.

La police a déclaré que les partisans de M. Khan avaient lancé des pierres et tiré des gaz lacrymogènes près du complexe judiciaire.

L’ancien joueur de cricket devenu politicien est depuis rentré chez lui à Lahore, où la police a fait une descente en son absence et a procédé à des arrestations.

Il nie les accusations portées contre lui.

Les scènes chaotiques ont vu M. Khan incapable d’entrer dans le tribunal avant que le juge n’accepte qu’il puisse marquer sa présence et rentrer chez lui.

L’ex-Premier ministre affirme que les accusations portées contre lui sont politiquement motivées, mais dit qu’il comparaît devant le tribunal “parce que je crois en l’État de droit”. Le gouvernement affirme que les accusations portées contre lui n’ont rien à voir avec la politique.

Il a déclaré à Reuters qu’il avait formé un comité pour diriger son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), en cas d’arrestation.

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Regardez: Scènes chaotiques alors qu’Imran Khan quitte son domicile à Lahore pour le tribunal d’Islamabad

Environ 4 000 responsables de la sécurité, dont des commandos d’élite et des escouades antiterroristes, ont été déployés à Islamabad, a rapporté l’AFP.

La police a bloqué l’autoroute menant à Islamabad avec des conteneurs d’expédition et de gros camions pour arrêter le convoi de M. Khan à l’approche de la ville.

Des agents armés de bâtons et de grenades lacrymogènes ont laissé passer son véhicule, mais la plupart de ses partisans ont été refoulés.

S’adressant à la BBC alors que le convoi était à l’arrêt, M. Khan a déclaré que les autorités tentaient de le mettre en prison pour le tenir à l’écart de la course aux élections générales plus tard cette année. “Je ne pourrai pas faire campagne – c’est tout”, a-t-il déclaré.

Plus tôt cette semaine, il a déclaré à la BBC: “Que je sois en prison ou non, ils ne pourront pas empêcher mon parti de gagner.”

Signe des profondes divisions au sein de la politique pakistanaise, l’actuel Premier ministre Shebaz Sharif a tweeté que les “bouffonneries de ces derniers jours” de M. Khan avaient “mis à nu ses tendances fascistes et militantes” et l’ont accusé d’utiliser ses partisans comme “boucliers humains”. .

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La police a fait une descente au domicile de M. Khan à Lahore alors qu’il se rendait à Islamabad

Plus tôt dans la semaine, la police de Lahore a tenté d’arrêter M. Khan après avoir manqué une audience, et des policiers se sont affrontés avec des partisans devant son domicile. Vendredi, le tribunal a accordé à M. Khan une protection contre l’arrestation sur l’assurance qu’il comparaîtrait devant le tribunal samedi.

Samedi, la police de Lahore a utilisé une pelleteuse pour entrer dans la résidence de M. Khan lors d’une opération impliquant près de 1 000 agents de sécurité, selon les médias locaux. La police a déclaré plus tard qu’elle avait arrêté des partisans de Khan qui avaient été impliqués dans des violences contre la police plus tôt dans la semaine, notamment pour avoir lancé des cocktails Molotov.

Le chef de la police du Pendjab a déclaré que certains officiers resteraient à l’extérieur de la résidence de M. Khan.

M. Khan a été évincé de son poste de Premier ministre en avril dernier lors d’un vote de censure, mais a maintenu la pression sur son successeur, M. Sharif, avec des manifestations et des discours appelant à la tenue anticipée des élections prévues plus tard cette année.

Il accuse M. Sharif d’avoir tenté d’assassiner lors d’un rassemblement en novembre au cours duquel il a été blessé à la jambe. Les autorités ont rejeté l’accusation.

M. Khan fait face à plusieurs affaires judiciaires, y compris des accusations de terrorisme. Il a cité diverses raisons – y compris des problèmes de sécurité et des blessures causées par la tentative d’assassinat en novembre – pour ne pas se présenter aux audiences.

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