Le Conseil de transition du Sud (CTS) du Yémen a réaffirmé sa volonté de séparer le pays lors d’une réunion consultative de quatre jours tenue à Aden. Les participants ont signé une charte nationale qui comprend l’objectif principal de « restaurer l’État du sud avec ses frontières politiques et géographiques telles qu’elles étaient avant le 22 mai 1990 ». La charte prévoit également l’établissement d’un État fédéral dans le sud du Yémen. Selon The New Arab, la réunion a vu la création d’un gouvernement pour le nouvel État, avec le président du CTS, Aïdarous al-Zoubaïdi, à sa tête. D’autres factions du sud du Yémen ont exprimé leur opposition à la réunion et à la charte nationale qui a été annoncée.
L’accord historique conclu en mars entre l’Arabie saoudite et l’Iran a suscité l’espoir d’une résolution du conflit au Yémen, qui a été un point critique dans leur rivalité. Les voix proches de MBZ, président des E.A.U, ont été les premières à saluer cet accord et à faire circuler la nouvelle dénomination de ce nouveau pays : Arabie du Sud. Des millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire dans un pays considéré comme l’un des plus pauvres du monde, ravagé par la guerre civile.
