Conseils pour nettoyer sa voiture en hiver : les astuces de Benoît Dossche

Quand faut-il nettoyer son véhicule ?

Idéalement, pensez à prévoir un nettoyage extérieur tous les quinze jours. Principalement pour enlever le sel. Il faut savoir que celui-ci est très alcalin. À terme, il risque d’attaquer tous les petits éléments chromés du véhicule ainsi que les pièces métalliques comme les disques de frein ou les jantes. Aussi, il est important de prévoir une fois par mois un nettoyage intérieur. “Nous passons énormément de temps dans notre voiture, ce qui n’échappe pas aux bactéries et microbes,” nous explique Benoît Dossche. Un nettoyage des éléments tels que les boutons, les plastiques et les écrans, permet de les éliminer facilement. Pensez également à nettoyer vos vitres intérieures avec un produit adapté. “Au plus les vitres sont sales, au plus la buée a tendance à rester ; ce qui augmente le manque de visibilité,” ajoute-t-il.

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Être attentif aux températures

“Interdiction de nettoyer son véhicule en extérieur si les températures sont en dessous de trois degrés”, lance l’entrepreneur. “L’eau au sol risquerait de geler et de devenir une vraie patinoire pour l’utilisateur. De plus, les joints au niveau des portières pourraient geler et se déchirer à l’ouverture de celles-ci. Mieux vaut donc opter pour un nettoyage en intérieur si les températures restent basses. Au-dessus de trois degrés, vous pouvez opter pour un nettoyage à domicile si vous en avez la possibilité.

Le matériel indispensable

“Avec un simple seau d’eau tiède, des microfibres adaptées et du savon pour véhicule, vous pouvez déjà avoir un bon résultat”explique Benoît Dossche. Si vous avez un nettoyeur à haute pression, c’est encore mieux. Attention toutefois à ne pas approcher de trop près le jet, au risque d’abîmer la peinture. Une pression de 100 bars est largement suffisante. “Une petite astuce, si vous possédez un souffleur de feuilles, utilisez-le pour sécher votre véhicule,” murmure le patron. Enfin, l’idéal, c’est d’avoir un savon professionnel pour la carrosserie, un pour les jantes, un nettoyant spécifique pour les vitres et des microfibres adaptées aux véhicules. “On évite surtout les éponges de cuisine avec un côté grattant, car on a déjà vu des clients avoir recours à celles-ci et ensuite ils viennent chez nous avec un véhicule griffé de partout,” raconte Benoît. S’équiper avec de bons produits, ça reste un certain coût, mais qui peut s’avérer payant à long terme.

Et les véhicules électriques alors ?

“Dire que la voiture électrique n’aime pas l’eau, c’est un mythe “, lance d’emblée l’entrepreneur. Celui-ci ajoute cependant qu’une attention particulière est à avoir quant aux accès de charges. Il est important de les nettoyer fréquemment et ainsi de ne pas voir s’accumuler des crasses, ou de la boue qui risquerait de geler et de bloquer la prise de chargement. “Attention tout de même à ne pas diriger directement le jet d’eau vers les endroits de charge,” précise-t-il.

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Les différents tarifs

Le moins cher restera toujours le “self made”, c’est-à-dire, le faire soi-même. Il faudra seulement compter l’achat des produits, aux alentours de 30 euros en fonction de la gamme choisie. Dans un self car-wash, les prix varient de 4 à 8 euros en fonction du temps nécessaire pour un nettoyage en extérieur. Concernant le car-wash classique automatique ou lavage à la main, les prix varient de 10 à 20 euros en fonction du programme choisi, et ce, toujours pour un nettoyage uniquement extérieur. Pour un nettoyage intérieur et extérieur professionnel, par exemple chez “Cocoon Car” à Nivelles, il faut compter, pour une citadine, 50 euros HTVA. Enfin, pour le directeur, “ nettoyer son véhicule soi-même, ça permet de faire de l’exercice ! Et, en plus, d’être bon pour la santé, c’est aussi bon pour le moral. Vous vous sentirez mieux à vous déplacer dans un véhicule propre ” !

Vous savez maintenant quoi faire ce week-end…