Dans « Construire avec l’agriculteur », Tegenlicht suit des pionniers qui travaillent avec des matériaux naturels et locaux en tant qu’agriculteurs ou dans la construction et participent ainsi à la transition des matériaux – afin qu’à l’avenir, le béton et l’acier soient moins polluants.
Cette transition matérielle offre de nouvelles perspectives aux agriculteurs et aux constructeurs, et se traduit également par une restauration de la nature et un cadre de vie plus sain. Est-ce trop beau pour être vrai ? Pas si cela dépendait de ces pionniers.
Par exemple Luc et Wout de Wit, qui se font appeler Construction Farmers. Ils cultivent diverses « cultures de construction », comme le chanvre à Utrecht, avec lequel ils construiront des mini-maisons biosourcées. L’agriculteur de Drenthe, Koos Vos, a été contraint de se débarrasser de toutes ses vaches, mais peut à nouveau exercer son métier en cultivant de l’herbe à éléphant et à mammouth.
Les herbes de Farmer Koos peuvent être utilisées comme matériau isolant pour la construction. Cela signifie que des matériaux de construction biosourcés d’origine naturelle peuvent être cultivés partout aux Pays-Bas. Selon le sol, cela peut inclure : de la paille, des quenouilles, des fibres de chanvre et du bambou.
La construction biosourcée n’est pas encore un phénomène néerlandais à grande échelle. Julia Watson est une architecte paysagiste de renommée internationale qui prône un meilleur équilibre entre l’agriculture, la nature et l’habitat à l’échelle mondiale. Dans les forêts du nord de New York, elle montre un exemple fascinant de construction naturelle qui va bien plus loin : le Fab Tree Hab, un pavillon expérimental où les gens, les animaux et les plantes vivront ensemble et qui est en partie construit par… des saules !
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