L’industrie automobile conteste également la nouvelle norme Euro 7 qui s’appliquera aux véhicules thermiques.
Par Valérie Collet
Publié le 22/05/2023 à 18:11, mis à jour le 22/05/2023 à 20:31
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Les constructeurs automobiles européens ont déjà exprimé leur opposition à la proposition de la nouvelle norme de pollution automobile, qui comprend une réduction des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et a été présentée par la Commission européenne en novembre dernier.
Lundi, huit États (France, Italie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie) ont exprimé leur opposition au durcissement de la norme Euro 7. Dans un document de travail, ils ont écrit: “Nous nous opposons à toute nouvelle règle sur les gaz d’échappement (y compris de nouvelles obligations sur les conditions de tests ou de nouvelles limites d’émissions) pour les voitures et les utilitaires légers“. Bien que l’Allemagne, la première puissance automobile européenne, n’ait pas signé le document, elle s’inquiète à plusieurs reprises de l’impact du durcissement des normes pour ses entreprises. Le gouvernement de coalition peine à trouver une ligne commune entre sociaux-démocrates, libéraux et Verts.
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La nouvelle norme Euro 7, qui s’appliquera aux véhicules thermiques (hybrides, essence, diesel), est contestée par l’industrie automobile, qui juge que son bénéfice environnemental est limité par rapport à l’investissement colossal qu’elle représente. Les industriels doivent respecter le calendrier de la montée en puissance des véhicules électriques: en 2035, ils ne pourront plus vendre leurs véhicules thermiques en Europe, même s’ils respectent les normes en vigueur. La filière automobile emploie 13 millions de personnes en Europe.
