Un contrôle diligenté par le préfet d’Eure-et-Loir, Hervé Jonathan, mené dans deux salons de coiffures à Chartres, ce 13 mars 2024, a abouti à l’interpellation de deux hommes.
Une nouvelle fois, les policiers et différents autres services de l’État, dont des agents des impôts, ont constaté des irrégularités lors des contrôles de salons de coiffures de type “barber”, mercredi 13 mars 2024, en centre-ville de Chartres. Deux hommes ont été interpellés, l’un dans le commerce Coif’Hom, barbier des Epars, situé place des Épars, l’autre, dans le Awa Coiffure, implanté rue du Cheval Blanc.
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Dès 10 heures, les autorités, en uniforme et en civil, ont investi le salon Coif’Hom de la place des Épars où se trouvaient plusieurs clients et des salariés. L’accès a été interdit aux nouveaux clients durant le contrôle.
Un salarié en situation irrégulière
Les autorités ont demandé au patron le diplôme nécessaire à l’autorisation d’ouvrir un salon de coiffure. Le document étant en règle, les agents ont réclamé les contrats de travail des salariés présents qui étaient en action de travail dans le salon. Mais aussi leurs pièces d’identité. Il s’est avéré que l’un des salariés était en situation irrégulière sur le territoire français. L’homme, né en 2003, de nationalité tunisienne, a été interpellé, puis placé dans une voiture de la police municipale de Chartres pour être conduit au commissariat de Chartres. Il a été auditionné, puis placé en rétention administrative. Le patron de Coif’Hom devrait être poursuivi pour travail dissimulé, d’emploi salarié et pour emploi d’un salarié sans titre de séjour.
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Ce salon, qui a déjà été sujet à des infractions lors d’un contrôle précédent, risque une fermeture administrative par la préfecture d’Eure-et-Loir. Une possibilité en complément d’une procédure judiciaire.
Aucun diplômé dans le salon
Les agents de l’État se sont ensuite déplacés dans le salon Awa Coiffure situé rue du Cheval Blanc. Un seul homme était en action de travail sur des clients.
Il ne s’agissait pas du patron mais d’un salarié ne parlant pas la langue française. Il n’a pas été en mesure de présenter des justificatifs en relation avec l’exercice de sa profession. Il a été interpellé et également conduit au commissariat de Chartres. Le salon Awa Coiffure a été fermé lors de cette arrestation. Le salarié, né en 1990, de nationalité tunisienne, a été auditionné et placé en rétention administrative.
Le patron du salon Awa Coiffure est venu chercher les clefs de son établissement ce même jour. Il devrait être poursuivi pour emploi d’un étranger sans titre de séjour et absence de diplôme dans le salon de coiffure puisque la salariée qui détient ce diplôme n’était pas présente dans cet établissement en activité. Le patron risque également une fermeture administrative et une procédure judiciaire pour les infractions constatées.
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Face à l’éclosion de ces petits commerces de type “barbier”, en concurrence avec les salons traditionnels, la préfecture d’Eure-et-Loir a décidé de multiplier les contrôles. Elle a déjà fermé plusieurs salons pour du travail illégal et des salariés en situation irrégulière sur le territoire français. Le préfet, Hervé Jonathan, a aussi donné des directives de contrôles intensifs sur des commerces de bouche. Depuis son arrivée, il a déjà procédé à plusieurs fermetures pour des manquements sanitaires, travail illégal…
Thierry Delaunay
2024-03-13 10:00:00
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