Controverse à Bruxelles suite à la visite du maire de Téhéran : Pascal Smet sous le feu des critiques

Toutes les formations politiques présentes au parlement bruxellois ont vivement critiqué le secrétaire d’État bruxellois en charge des Relations internationales, Pascal Smet, suite à la présence du maire ultraconservateur de Téhéran, Alireza Zakani, en compagnie d’une délégation de 14 personnes à Bruxelles. Dans la majorité, les partis PS, Ecolo et Défi ont exprimé leur mécontentement, notamment envers Hadja Lahbib, ministre fédérale des Affaires étrangères. Dans l’opposition, le député N-VA Matthias Vanden Borre a qualifié la situation de “honteuse”. Le chef de groupe MR a déclaré qu’il s’agissait d’une “très grave erreur politique”, demandant des excuses de la part de Pascal Smet. En réponse aux attaques, le secrétaire d’État s’est engagé à faire preuve de transparence en publiant tous les échanges d’e-mails entre son cabinet et les autres parties concernées. Il a également expliqué que la Région bruxelloise avait agi en tant que ville hôte de l’Urban Summit et avait invité les 322 villes participantes, mais n’avait pas expressément demandé la présence du maire de Téhéran. Pascal Smet a nié avoir exercé des pressions sur les Affaires étrangères et a déclaré que la ministre Lahbib avait délivré les visas sans pression de sa part. Des échanges de mails entre les administrations Smet et Lahbib ont été cités comme preuve de cette affirmation.