La Corée du Sud et les États-Unis ont achevé un exercice militaire combiné annuel majeur visant à renforcer leurs capacités de défense face aux menaces militaires nord-coréennes.
L’exercice Freedom Shield, simulé par ordinateur, s’est achevé après une durée de onze jours, face aux menaces nucléaires et de missiles en constante évolution de la Corée du Nord et à l’approfondissement de la coopération militaire avec la russie.
Cet exercice a marqué le premier exercice militaire majeur des alliés depuis le retour du président américain Donald trump en janvier, l’armée américaine ayant réaffirmé son engagement en matière de sécurité envers la Corée du Sud.
Pour cet exercice, la Corée du Sud a déployé environ 19 000 soldats, et les alliés ont organisé des exercices élargis sur le terrain afin d’améliorer leur interopérabilité, ont indiqué les chefs d’état-major interarmées sud-coréens (JCS).
L’exercice comprenait des manœuvres dans les domaines terrestre, maritime, aérien, cybernétique et spatial, le Commandement stratégique de la corée du Sud et le Commandement de la flotte opérationnelle navale participant pour la première fois à l’exercice interarmées.Le JCS a déclaré :
« En reflétant les menaces réalistes, telles que les changements dans la stratégie, les tactiques et les forces militaires nord-coréennes, tirés de la coopération militaire entre la russie et la Corée du Nord et de divers conflits armés, la Corée du Sud et les États-Unis pourraient améliorer la posture de défense combinée et les capacités de réponse de l’alliance grâce à un entraînement réaliste. »
L’amiral Kim Myung-soo, président du JCS, a eu des discussions approfondies avec le chef du Commandement des forces combinées (CFC) sur l’impact de la coopération militaire entre Pyongyang et Moscou sur la péninsule coréenne, a-t-il ajouté.
Kim a déclaré :
« Nous maintiendrons une posture de préparation ferme afin de maintenir la stabilité et la paix dans la péninsule coréenne. »
Le général Xavier Brunson, commandant du Commandement des Nations unies, du CFC et des Forces américaines en Corée, a fait écho à ce point de vue.
Brunson a déclaré :
« Des exercices comme Freedom Shield 25 garantissent que nos forces restent prêtes à répondre à toute menace,réaffirmant notre engagement commun envers la sécurité régionale. »
Dans une publication distincte mise à jour sur X, anciennement Twitter, le général américain a souligné que :
« L’alliance est inébranlable et notre force combinée est prête. »
La Corée du Nord a longtemps condamné les exercices conjoints des alliés comme une répétition générale d’une invasion et a l’habitude de procéder à des essais d’armement en réponse.
Le Nord a publié une série de déclarations dénonçant les exercices conjoints comme un « acte provocateur dangereux » et a tiré plusieurs missiles balistiques, considérés comme étant à courte portée, le premier jour de l’exercice. Mais elle n’a pas mené de provocations majeures,telles que le tir de missiles balistiques à longue portée,cette année.
Comparé à la réaction de la Corée du Nord aux exercices de printemps des alliés en 2023 et 2024, le niveau de ses réponses militaires aux exercices de cette année a été jugé relativement faible, tandis qu’elle a publié davantage de rhétorique dénonçant Freedom Shield, selon le ministère de l’Unification de Séoul.
Un responsable du ministère a déclaré sous couvert d’anonymat :
« À un moment où la Corée du Nord a envoyé des troupes en Russie et où l’on parle d’un cessez-le-feu pour la guerre de Moscou avec l’Ukraine, l’incertitude extérieure accrue semble être un facteur majeur (qui a affecté le comportement de la Corée du Nord). »
Freedom Shield est l’un des deux principaux exercices annuels des alliés qui entraînent les troupes sur la base d’un scénario de guerre totale. L’autre exercice, Ulchi Freedom Shield, a généralement lieu en août.
La Corée du Sud et les États-Unis ont maintenu que ces exercices sont de nature défensive.
Exercice Freedom Shield : Renforcement des défenses face à la Corée du nord
FAQ sur Freedom Shield
Qu’est-ce que l’exercice Freedom Shield ?
Un exercice militaire combiné annuel entre la Corée du Sud et les États-Unis visant à renforcer leurs capacités de défense face aux menaces militaires nord-coréennes.
Combien de temps a duré l’exercice Freedom Shield ?
Onze jours.
Quels types d’exercices ont été menés ?
Des manœuvres dans les domaines terrestre, maritime, aérien, cybernétique et spatial.
Quelle est la justification de ces exercices ?
Renforcer la posture de défense combinée et les capacités de réponse face aux menaces, notamment celles de la Corée du Nord et de sa coopération militaire avec la Russie.
Comment la Corée du Nord a-t-elle réagi à l’exercice ?
Elle a condamné l’exercice et tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée.
Freedom Shield est-il le seul exercice de ce type ?
Non, l’autre exercice majeur est ulchi Freedom Shield, généralement en août.
Où et quand se déroule l’exercice Freedom Shield ?
En Corée du Sud, généralement au printemps. les dates varient chaque année.
Quel est le nombre de soldats sud-coréens impliqués ?
Environ 19 000
Participent à Freedom Shield des commandements militaires pour la première fois ?
Oui, le Commandement stratégique de la Corée du Sud et le Commandement de la flotte opérationnelle navale.
Comparaison des Exercices Freedom Shield
| Caractéristique | Détails |
|—|—|
| Participants | Corée du Sud et États-Unis |
| Objectif | Renforcer les capacités de défense contre la Corée du Nord |
| Type d’exercices | Combinés (terrestre, maritime, aérien, cybernétique, spatial) |
| Durée | Onze jours |
| Réaction de la Corée du Nord | Condamnation et tirs de missiles (réponse jugée relativement faible cette année) |
| fréquence | Annuel |
| Autre exercice majeur | Ulchi freedom Shield (août) |