La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté la motion de destitution contre le premier ministre Han Duck-soo. Cet événement s’inscrit dans un contexte d’instabilité politique.
Le verdict concernant une éventuelle destitution du président Yoon suk Yeol est attendu prochainement. Han Duck-soo reprend donc ses fonctions, assumant également la charge de président par intérim.
Il avait été suspendu par les députés trois mois auparavant, après un premier intérim de moins de deux semaines.
La Cour constitutionnelle a déclaré dans un communiqué que la procédure de destitution contre Han Duck-soo était rejetée par cinq votes contre un. Cette décision est sans appel.
La Cour a justifié sa décision en expliquant que les agissements de Han Duck-soo « ne peuvent être considérés comme constitutifs d’une trahison de la confiance du peuple ».
Han Duck-soo a réagi devant la presse en saluant « la décision sage des juges ». Il a ajouté : « Je pense que tous les citoyens s’élèvent clairement contre une sphère politique hautement polarisée […] La priorité de notre pays est d’aller de l’avant ».
La Corée du Sud traverse une période de chaos politique depuis l’initiative controversée du président Yoon Suk yeol, qui avait déclaré la loi martiale et déployé l’armée au Parlement.
Les députés ont réussi à contrecarrer ses plans en votant le retour au régime civil. Yoon Suk Yeol a dû se conformer à la Constitution.
L’Assemblée nationale a voté une première motion de destitution contre le président, puis une seconde contre Han Duck-soo, accusé d’entraver les procédures contre le président.
Il lui était reproché d’avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle, laissant des postes vacants.
Le bureau présidentiel a publié un communiqué affirmant que « la décision d’aujourd’hui réaffirme que les procédures de destitution excessives de l’Assemblée nationale sont des attaques politiques irréfléchies et malveillantes ».
La présidence était assurée par le ministre des Finances Choi Sang-mok, qui a nommé de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.
Les experts prévoient un verdict imminent concernant Yoon Suk Yeol.Si la Cour prononce sa déposition définitive,une nouvelle élection présidentielle sera organisée dans les 60 jours.
Des partisans et des opposants de Yoon Suk Yeol ont manifesté, attendant la décision des juges.
L’avocat et commentateur politique Yoo Jung-hoon a précisé que le verdict de lundi « n’a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente » dans le dossier Yoon.
Yoon Suk Yeol est également jugé au pénal pour insurrection,un crime passible de lourdes peines. Il avait été arrêté puis placé en détention, avant d’être libéré pour vice de procédure.
Rejet de la destitution de Han Duck-soo et instabilité politique en Corée du Sud
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté la motion de destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo. Cette décision intervient dans un contexte de forte instabilité politique en Corée du Sud.
Han Duck-soo rétabli dans ses fonctions
Han Duck-soo reprend donc ses fonctions de Premier ministre, assumant également la charge de président par intérim. Il avait été suspendu par les députés trois mois auparavant [[1]]. La Cour constitutionnelle a rejeté la procédure de destitution par cinq votes contre un,justifiant sa décision en expliquant que les actions de Han Duck-soo ne constituaient pas une trahison de la confiance du peuple.Han Duck-soo a salué la décision des juges et souligné l’importance d’avancer face à la polarisation politique.
Contexte politique tumultueux
La Corée du sud traverse une période de chaos politique. La crise a éclaté suite à une initiative controversée du président Yoon Suk Yeol, qui avait déclaré la loi martiale et déployé l’armée au Parlement.Les députés ont contrecarré ses plans, entraînant une première motion de destitution contre le président, suivie d’une seconde contre Han Duck-soo. Ce dernier était accusé d’entraver les procédures contre le président, notamment pour avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.
Situation de Yoon Suk Yeol et perspectives
Un verdict concernant une éventuelle destitution du président Yoon Suk Yeol est attendu prochainement.Des partisans et des opposants de Yoon Suk Yeol ont manifesté. Si la Cour prononce la destitution de Yoon Suk Yeol, de nouvelles élections présidentielles seront organisées dans les 60 jours. L’avocat et commentateur politique Yoo jung-hoon a précisé que le verdict de lundi n’a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente concernant Yoon. Yoon Suk Yeol est également jugé au pénal pour insurrection.
Tableau récapitulatif: Événements clés et acteurs
| Événement | Personnes Clés | Statut |
| :—————————————— | :—————————– | :————————- |
| Rejet de la destitution de Han Duck-soo | Han Duck-soo | Reprise de fonctions |
| Instauration de la loi martiale par Yoon | Yoon Suk Yeol | En attente de jugement |
| Motion de destitution contre Yoon | yoon Suk Yeol | en attente de jugement |
| Nomination de nouveaux juges | Choi Sang-mok (Ministre des Finances) | En place |
FAQ : Questions fréquentes sur la crise politique en Corée du Sud
Pourquoi Han Duck-soo a-t-il été démis de ses fonctions? il a été suspendu à la suite d’une motion de destitution votée par les députés.
Pourquoi la Cour constitutionnelle a-t-elle rejeté la destitution de Han Duck-soo? car elle estimait ses actes non constitutifs d’une trahison de la confiance du peuple.
Quel est le rôle de Yoon Suk Yeol dans cette crise? Il est au center des tensions, suite à son initiative controversée et fait l’objet d’une motion de destitution et d’un procès pénal.
Qu’est-ce qui se passerait si Yoon Suk Yeol était destitué? De nouvelles élections présidentielles seraient organisées dans les 60 jours.
* Quelle est la prochaine étape pour Yoon Suk Yeol? Un verdict concernant sa destitution est attendu prochainement.