2024-01-12 00:58:19
La Juventus bat Frosinone et s’envole vers les demi-finales avec la Lazio. Triplé de Milik et but de l’habituel Yildiz
Ils ne pouvaient pas célébrer avec des visages courts Les 400 bancs de la Juventus de Massimiliano Allegri — très applaudie par son arène — alors Madama enfile sa robe Golden Globe : 2-0 déjà à la fin de la première mi-temps, encore deux buts en seconde, et la demi-finale de la Coupe d’Italie avec la Lazio (en avril) réservé avec une avance effrontée et autoritaire. Bref, un autre parc d’attractions, après le 6-1 contre Salernitana, signe d’un instinct vorace retrouvé et de l’envie de courir après le trophée.
Frosinone dans le match en présence (sur le terrain), mais jamais dans l’essence (du résultat). Pourtant, dès le début, la soirée s’annonçait compliquée, puisque les Bianconeri prenaient l’avantage après neuf minutes de tentatives de harakiri par le bas, évitées grâce à quelques dégagements précipités de Perin. Pour une fois, c’est Frosinone qui a subi la pression, et qui ne l’a pas fait, avec Miretti plaçant l’interception en territoire ennemi, se glissant dans la surface et étant renversé par Lirola: penalty clair même en regardant de la pointe du Môle. Milik s’en charge, avec un saut façon Zaza, mais une exécution professionnelle. Le Polonais concède la rediffusion en fin de mi-temps, coupant derrière les lignes adverses, récupérant le lancer doux de McKennie : arrêt et plat du pied gauche, d’un homme étoilé. Transmettre l’idée de beauté (mais avec tout le respect que je vous dois), un objectif similaire à ceux de l’entreprise Pirlo-Lichtsteiner, une de celles des années folles, qui a inauguré le Stade il y a 13 ans.
Immédiatement devant, la Juve continue de mâcher le jeu, évitant les copier-coller de bien d’autres soirs, ceux qui ont l’habitude de marquer puis de s’assoupir. Bien sûr, des géométries pas toujours claires, mais chacun y met de la détermination et de l’application, voire toujours de la précision. Yildiz est plus un finisseur qu’un attaquant (sauf pour le superbe but en seconde période), Milik est un peu l’un et un peu l’autre. Et puis McKennie, quelqu’un avec la magie de l’ubiquit. Moralité : à plusieurs reprises, même si certaines dernières étapes ont été plus compliquées que l’investiture d’un candidat aux élections régionales.
D’un côté un fourmillement d’idées (Allegri), de l’autre un labyrinthe de nombreuses tranchées et des relents de pressage (Di Francesco). Cela s’est traduit par une première mi-temps que la Juve a contrôlée (55 pour cent de possession du ballon) et dominée, avec 2 buts et 5 tirs cadrés (contre 2 ennemis). Et avec Perin vient d’être appelé à un rare défilé (scolastique). La Juventus a également grondé au début de la seconde mi-temps, avec le tir de McKennie passé au-dessus de la barre transversale suite à une double déviation ; et surtout le triplé de Milik, sur une passe d’invité dans sa propre surface, dont profite Locatelli, qui délivre ensuite la passe décisive au numéro 14. À quoi seul le VAR annule la cerise du poker, après une touche rapide dans devant le but, chez Pippo Inzaghi. Cependant, le 4-0 est arrivé au bout d’un moment, avec des volées de Yildiz, suite à une autre invitation avec le GPS de McKennie. Et qui d’autre ?
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11 janvier 2024 (modifié le 11 janvier 2024 | 23h16)
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