2024-01-19 12:38:09
Neuf conseillers d’autant de capitales lombardes ont envoyé hier une lettre à la ministre du Travail et des Politiques sociales, Maria Elvira Calderone, et à la conseillère pour la Famille, la Solidarité sociale, le Handicap et l’Égalité des chances de la Région Lombardie, Elena Lucchini, pour exprimer leurs inquiétudes. concernant le programme opérationnel régional pour l’utilisation du Fonds de Non Autosuffisance.
La Région, avec le Dgr 1669 du 28 décembre, a prévu une réduction des cotisations pour les soignants, transférant cette part des ressources vers la prestation de services. L’augmentation de la part en pourcentage du Fonds sur l’aide directe est prévue par le Plan national de non-autosuffisance 2022-2024.: le Plan prévoit cependant que les régions peuvent continuer à apporter des contributions monétaires et des aides indirectes avec leurs propres ressources.
Les neuf conseillers qui ont signé la lettre sont Marcella Messine (Bergame), Lamberto Bertolé (Milan), Marco Fénaroli (Brescia), Egidio Riva (Monza), Roberto Molinari (Varèse), Emmanuel Manzoni (Lecco), Rosita Alto (Crémone), Andrea Caprini (Mantoue), Simonetta Pozzoli (Louer). l’absence des signatures des conseillers des communes de Côme, Pavie et Sondrio est donc frappante. Dans la lettre, les municipalités décrivent les effets que provoque le choix de la Région : « les personnes handicapées qui vivent aujourd’hui une situation problématique, malgré les efforts déployés ces dernières années dans la région pour construire des réseaux de services qui n’ont pas toujours vu un financement adéquat reconnu, seront voir les contributions économiques qui leur sont directement attribuées encore réduites. Il s’agit d’environ 17 000 bénéficiaires (environ 7 000 pour la mesure B1 et 10 000 pour la mesure B2)”. Le deuxième effet que déclarent les conseillers est « la difficulté pour les Territoires et leurs services sociaux de concevoir, planifier et mettre en œuvre dans les délais définis, donc d’ici juin prochain, les services qui devraient soutenir les personnes non autonomes et leurs aides à domicile. ” : ils confirment donc un problème critique que les familles et les associations avaient immédiatement souligné, à savoir que le titre de services s’avère finalement être du « vieux papier » puisque les services supplémentaires ne seront pas là et que le « mouvement » finit par être une « coupe ».
Notre espoir était que les services seraient mis en œuvre et qu’ils s’ajouteraient aux maigres avantages économiques fournis jusqu’à présent aux personnes handicapées et à leurs familles.
“Notre espoir était que les services seraient mis en place et que ceux-ci s’ajouteraient aux maigres retombées économiques offertes jusqu’à présent aux personnes handicapées et à leurs familles”, écrivent les conseillers. «Cette application, dans les délais et selon les modalités prévus, pose des problèmes critiques non seulement pour les soignants et la personne non autonome mais aussi pour le système de services».
Les élus, dans la lettre du 18 janvier, demandent au ministère et à la Région « de mettre en œuvre les fonds alloués pour l’année 2024 afin de permettre de laisser inchangée la contribution économique garantie jusqu’à l’année dernière et de commencer la mise en œuvre des services d’ici les Espaces Sociaux Territoriaux progressivement ou alternativement un report de leur application à 2025″ : telle est leur proposition. Pour en parler, ils demandent un moment de discussion avec la direction régionale, en impliquant également le service social d’Anci Lombardia, pour définir les outils et les ressources pour la mise en œuvre nécessaire du réseau de services.
Photo de Pixabay
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