La Cour mondiale examinera la plainte du Soudan contre les Émirats arabes unis. Le Soudan accuse les Émirats arabes unis (EAU) de complicité dans le génocide commis par les RSF au Darfour. [[1]], [[3]]
La Cour mondiale a annoncé qu’elle examinerait la requête du Soudan exigeant des mesures d’urgence contre les Émirats arabes unis, accusant cet État du Golfe de violer ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide en armant des forces paramilitaires [[1]], [[3]].
Les Émirats arabes unis n’ont pas immédiatement réagi. Ils avaient déclaré qu’ils chercheraient à faire rejeter la plainte du Soudan, arguant qu’elle manquait de « toute base juridique ou factuelle ».
Le Soudan accuse les ÉAU d’armer les Forces de soutien rapide (RSF), qui combattent l’armée soudanaise dans une guerre civile qui dure depuis deux ans. les ÉAU nient cette accusation, mais des experts de l’ONU et des législateurs américains l’ont jugée crédible.La plainte du Soudan devant la Cour internationale de Justice de La Haye, également connue sous le nom de Cour mondiale, est liée aux violentes attaques à caractère ethnique menées par les RSF et les milices arabes alliées contre la tribu non arabe des Masalits en 2023 au Darfour occidental, documentées en détail.
Ces attaques ont été qualifiées de génocide par les États-Unis en janvier.
Le Soudan a demandé à la Cour d’imposer des mesures d’urgence pour ordonner aux Émirats d’empêcher les actes de génocide au Darfour.
La Cour a annoncé qu’elle examinerait la demande du Soudan le 10 avril.
Les affaires portées devant la CIJ peuvent prendre des années avant de parvenir à une conclusion définitive.Les États peuvent demander des mesures d’urgence destinées à garantir que le différend entre les États ne s’aggrave pas entre-temps.
le commerce de l’or en temps de guerre au Soudan transite par les Émirats arabes unis.
L’industrie aurifère soudanaise est devenue le moteur de sa guerre. La quasi-totalité du commerce est acheminée par les Émirats arabes unis, enrichissant à la fois l’armée et les paramilitaires, selon des sources officielles et des ONG. [[2]]
Le conflit qui dure depuis deux ans a décimé l’économie soudanaise. Le gouvernement soutenu par l’armée a annoncé une production record d’or en 2024.
La demande pour les vastes réserves d’or du pays a été « un facteur clé de la prolongation de la guerre », a déclaré l’économiste soudanais Abdelazim al-Amawy.
« Pour résoudre la guerre au Soudan, nous devons suivre l’or, et nous arrivons aux ÉAU », a déclaré Marc Ummel, chercheur auprès de l’organisation de développement Swissaid, qui suit la contrebande d’or africain vers le pays du golfe.Dans une déclaration envoyée par courriel, un fonctionnaire a déclaré que « les ÉAU rejettent fermement toute allégation sans fondement concernant la contrebande et le profit de l’or du Soudan pendant cette catastrophe humanitaire ».
Le fonctionnaire a également déclaré que « les ÉAU prennent très au sérieux la réglementation de leur secteur aurifère et continueront de maintenir leur position de plaque tournante éthique de premier plan pour l’or, en empêchant activement les flux illicites de pénétrer sur le marché ».
Cependant, selon des responsables soudanais, des sources de l’industrie minière et les recherches de Swissaid, la quasi-totalité de l’or du Soudan transite par les ÉAU, par le biais de circuits commerciaux officiels, de la contrebande et de la propriété émiratie directe de la mine gouvernementale actuellement la plus lucrative.
En février, la Sudan Mineral Resources Company, propriété de l’État, a déclaré que la production d’or avait atteint 64 tonnes en 2024, contre 41,8 tonnes en 2022.
Les exportations légales ont rapporté 1,57 milliard de dollars aux caisses de l’État, selon les chiffres de la banque centrale.
Mais « près de la moitié de la production de l’État est passée en contrebande à travers les frontières », a déclaré le directeur de la SMRC, Mohammed Taher.
À près de 2 000 kilomètres, aux frontières du Soudan avec le Soudan du Sud et la République centrafricaine, se trouvent les mines contrôlées par les Forces de soutien rapide.une grande partie de l’or produit par les deux camps est passée en contrebande vers le Tchad, le Soudan du Sud et l’Égypte, avant d’atteindre les ÉAU, selon des sources de l’industrie minière et des experts.
Le Soudan porte plainte contre les Émirats arabes unis devant la Cour mondiale pour complicité de génocide
Table of Contents
la Cour mondiale examinera la requête du Soudan contre les Émirats arabes unis (EAU). Le Soudan accuse les EAU de complicité dans le génocide commis par les Forces de soutien rapide (RSF) au Darfour [[1]], [[3]].
Accusations soudanaises
Le Soudan accuse les EAU d’armer les RSF, qui combattent l’armée soudanaise dans une guerre civile en cours depuis deux ans [[1]], [[3]]. Selon le Soudan, les EAU violent ainsi leurs obligations en vertu de la Convention sur le génocide.
Négation des Émirats arabes unis
Les EAU nient ces accusations [[1]].Ils affirment que la plainte du Soudan manque de base juridique ou factuelle [[1]].
Contexte du conflit
La plainte du Soudan auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ), également connue sous le nom de Cour mondiale, est liée aux attaques ethniques des RSF et de leurs milices arabes alliées contre la tribu non arabe des Masalits en 2023 au Darfour occidental [[1]]. ces attaques ont été qualifiées de génocide par les États-Unis en janvier [[1]].
Rôle des EAU et de l’or soudanais
Le commerce de l’or en temps de guerre au Soudan transite principalement par les Émirats arabes unis [[2]]. L’industrie aurifère soudanaise est devenue le moteur de la guerre, enrichissant à la fois l’armée et les paramilitaires [[2]]. Près de la moitié de la production d’or soudanaise est passée en contrebande, en grande partie via le Tchad, le Soudan du Sud et l’Égypte, avant d’atteindre les EAU [[2]]. Les EAU nient toute implication dans la contrebande d’or [[2]].
Ce qui est demandé à la cour et prochaines étapes
Le Soudan a demandé à la Cour d’imposer des mesures d’urgence pour ordonner aux Émirats d’empêcher les actes de génocide au Darfour [[1]]. La Cour a examiné la demande au 10 avril. Les affaires devant la CIJ peuvent prendre des années avant de parvenir à une conclusion définitive.
Foire aux questions (FAQ)
Q : Qu’est-ce que la Cour mondiale ?
R : La Cour internationale de Justice (CIJ), également connue sous le nom de Cour mondiale, est le principal organe judiciaire des Nations unies.
Q : De quoi le Soudan accuse-t-il les Émirats arabes unis ?
R : Le Soudan accuse les EAU de complicité de génocide en armant les RSF.
Q : Quelle est la position des EAU face à ces accusations ?
R : les EAU nient ces accusations.
Q : Quel est le rôle de l’or dans ce conflit ?
R : Le commerce de l’or soudanais transite principalement par les EAU et finance les belligérants.
Q : Quelles sont les prochaines étapes ?
R : La Cour examinera la demande du Soudan et une procédure judiciaire complète pourrait prendre des années.
Résumé des accusations et des positions
| Accusation | Position des EAU |
| :——————————————- | :——————————————- |
| Soutien militaire aux RSF (complicité de génocide) | Négation |
| Implication dans le commerce d’or illégal | Rejet des allégations |