La Cour suprême a accepté d’examiner le recours d’un pharmacien concernant le rejet de sa contestation des règles d’accès au marché du travail irlandais. Ces règles l’empêchaient de chercher un emploi dans la fonction publique lorsqu’il était demandeur d’asile.
L’homme, qui travaillait comme pharmacien dans son pays d’origine au Moyen-Orient depuis 2005, spécialisé dans la pharmacie du secteur de la santé publique, est arrivé en Irlande en août 2023 pour demander une protection internationale et a obtenu le statut de réfugié en octobre suivant.
Il était autorisé à travailler dans une pharmacie privée en tant que technicien, mais affirmait être moins bien payé qu’une personne ayant son expérience et ses qualifications. Il gagnait 22 € de l’heure contre 40 à 50 € de l’heure s’il travaillait au niveau approprié, a-t-il déclaré.
Bien qu’il ait eu le droit de postuler à des emplois dans n’importe quel secteur une fois qu’il a obtenu son statut de réfugié, il a intenté une action devant la Haute Cour contestant le refus de l’autoriser à le faire alors qu’il était demandeur d’asile.
Il a demandé des déclarations,notamment qu’en vertu d’une directive européenne de 2013 (directive 2013/33/UE),il avait droit à un accès effectif au marché du travail. Il a affirmé que l’interdiction faite aux employeurs du secteur public de l’embaucher constituait une limitation disproportionnée, sans justification légitime et illégale.
Les défendeurs dans l’affaire, le ministre de la Justice, le ministre de l’Entreprise, du Commerce et de l’Emploi, et l’État, ont contesté ses allégations.
En novembre dernier, la Haute Cour a rejeté ses demandes.
Il a ensuite demandé un appel direct à la Cour suprême au motif que son affaire soulevait une question d’importance publique. Il a soutenu qu’il était dans l’intérêt de la justice que les droits des demandeurs de protection internationale éligibles à l’accès au marché du travail soient légalement déterminés.
Il a affirmé que la Haute Cour avait commis des erreurs sur un certain nombre de points,notamment dans son interprétation de l’accès effectif au marché du travail.
Il a également été affirmé que le tribunal avait également commis une erreur en acceptant, en l’absence de preuves, que la raison de l’interdiction d’accès à tous les emplois du secteur public était qu’elle créait un « effet d’attraction » pour les demandeurs potentiels de protection internationale.
Les défendeurs se sont opposés à la demande d’appel. Ils ont fait valoir, entre autres, que les questions qu’il avait soulevées en demandant un appel ne constituaient pas des motifs exceptionnels permettant un appel direct à la Cour suprême et auraient pu être traitées par la Cour d’appel.
Dans une décision écrite, la Cour suprême lui a accordé l’autorisation de faire appel.Elle a déclaré que ses motifs d’appel invoqués satisfaisaient au seuil constitutionnel de circonstances exceptionnelles justifiant un appel directement de la Haute Cour.
Elle a déclaré que l’appel soulevait des questions de droit qui seraient susceptibles de parvenir à la cour suprême de toute façon (même s’il y avait d’abord un appel à la Cour d’appel).
elle était convaincue qu’une question d’importance publique générale se pose quant à savoir si l’interdiction générale de travailler dans le secteur public contenue dans la réglementation relative à l’accueil signifiait que l’accès au marché du travail pour les demandeurs de protection internationale n’est pas effectif, comme l’exige la directive de 2013.
Pharmacien contre l’Irlande : La cour Suprême se penche sur l’accès au marché du travail pour les demandeurs d’asile
Table of Contents
La Cour Suprême irlandaise examine actuellement une affaire cruciale concernant l’accès au marché du travail pour les demandeurs d’asile,soulevant d’importantes questions juridiques et d’intérêt public. Ce texte explore les détails de l’affaire et ses implications.
L’Affaire : Un pharmacien en Quête d’Emploi
L’affaire concerne un pharmacien, ayant exercé sa profession au Moyen-Orient depuis 2005, spécialisé dans la pharmacie publique.Arrivé en Irlande en août 2023 pour une demande d’asile, il a obtenu le statut de réfugié en octobre.
Bien qu’autorisé à travailler comme technicien en pharmacie privée, il jugeait sa rémunération (22 €/heure) inférieure à celle de son expérience et de ses qualifications (40-50 €/heure). Il a contesté l’interdiction de postuler à des emplois dans le secteur public lorsqu’il était demandeur d’asile, affirmant que cela violait la directive européenne 2013/33/UE qui garantit un accès effectif au marché du travail.
Déroulement des Procédures Judicaires
Après le rejet de sa contestation par la haute Cour en novembre dernier, le pharmacien a obtenu le droit de faire appel directement à la Cour Suprême, arguant que l’affaire soulevait une question d’importance publique. Il estime que la Haute Cour a commis des erreurs d’interprétation, notamment concernant l’accès effectif au marché du travail et les raisons justifiant l’interdiction d’accès au secteur public.
La cour Suprême a estimé que les motifs d’appel justifiaient un examen,reconnaissant qu’il s’agissait d’une question d’importance publique générale.
Questions clés et Enjeux
L’affaire soulève des questions importantes concernant :
L’interprétation de la directive européenne 2013/33/UE sur l’accès effectif au marché du travail pour les demandeurs d’asile.
La légalité d’une interdiction générale d’accès au secteur public pour les demandeurs d’asile.
* L’impact de cette interdiction sur l’intégration et la rémunération des réfugiés qualifiés.
Tableau Récapitulatif
| Élément | Détail |
| :—————————————— | :————————————————————————————————————————————————————————————————————————– |
| Le Demandeur | Pharmacien, réfugié, spécialisé en pharmacie publique |
| Demande | Contester l’interdiction d’accès au marché du travail (secteur public) lors de sa demande d’asile. |
| Directive Invoquée | Directive européenne 2013/33/UE (accès effectif au marché du travail) |
| Décision de la Haute Cour | Rejet de la contestation initialement. |
| Motif de la cour Suprême pour accepter l’appel | L’affaire soulève des questions d’importance publique, notamment quant à l’interprétation de l’accès effectif au marché du travail. |
FAQ sur l’Accès au Marché du Travail pour les Demandeurs d’asile en Irlande
1. Qu’est-ce que l’affaire examine ?
>L’accès des demandeurs d’asile au marché du travail irlandais et la conformité avec les directives européennes.
2.Qui est le plaignant ?
>Un pharmacien demandeur d’asile puis réfugié.
3. Quelle est la principale revendication du plaignant ?
>Il estime que l’interdiction d’accéder au secteur public lors de sa demande d’asile est disproportionnée.
4. Quel est le fondement juridique de la contestation du plaignant ?
>La directive européenne 2013/33/UE.
5. pourquoi la Cour Suprême a-t-elle accepté l’appel ?
>Parce que l’affaire soulève des questions d’importance publique générale.
6. Quelle conséquence potentielle l’affaire aura-t-elle?
>Elle pourrait redéfinir les droits des demandeurs d’asile en matière d’accès au marché du travail en Irlande.