Course à la retraite, la moitié des dentistes de Belluno partiront dans dix ans

Course à la retraite, la moitié des dentistes de Belluno partiront dans dix ans

2023-05-15 11:55:00

Le changement générationnel n’inquiète pas les dentistes de Belluno. Selon les vérifications effectuées par Andi de Belluno, l’association nationale des dentistes, en fait, une équipe de jeunes dentistes a déjà été formée dans la province, en partie déjà opérationnelle et en partie sur le point de l’être, ce qui garantira la continuité de l’activité pour les cabinets médicaux actuels. Actuellement, dans la province de Belluno, il y a 160 dentistes dont 120 sont inscrits à l’Andi.

“La plupart des dentistes actuellement dans la province ont une moyenne d’âge de 55 ans”, déclare le président de l’Andi, Alessandro Perini, qui a fait deux comptes rendus dans l’association. “Et selon ce que nous avons vérifié, d’ici les dix prochaines années, la soi-disant bosse des retraites se produira, avec le retrait de l’activité d’exactement la moitié des professionnels”, souligne Perini qui souligne le fonctionnement de l’association en prévision de ces retraits depuis un certain temps. «Beaucoup de collègues ont déjà réfléchi depuis un certain temps à ce qu’il faut faire lorsqu’ils prendront leur retraite et ont donc travaillé dur pour assurer la continuité. Nous pouvons donc dire que la situation des retraites dans notre région est calme : nous n’aurons donc pas de problèmes de rotation générationnelle ».

les jeunes

Actuellement, un groupe de 25 dentistes de moins de 35 ans inscrits à Andi à Belluno est déjà actif, dont 15 sont déjà actifs, un nombre considérable pour une réalité comme celle locale. « En effet ils sont très actifs car non seulement ils collaborent déjà dans les cabinets dentaires locaux, mais ils sont également actifs au sein de l’association. Par exemple, la journée organisée pour la prévention du cancer de la bouche qui a vu un belvédère d’information sur la place samedi dernier a été gérée par le groupe des jeunes», poursuit la présidente de l’Andi qui souligne au fil des années le nombre de femmes spécialistes. «Moi qui enseigne également à l’Université de Padoue, je vois de plus en plus de femmes fréquenter la faculté de médecine dentaire. Et pour autant que je sache, selon les données, les femmes ont déjà surpassé leurs homologues masculins dans le programme menant à un diplôme».

Parmi les jeunes dentistes qui se préparent à devenir propriétaires de futurs cabinets médicaux, la grande majorité est précisément de Belluno, garantissant ainsi également la stabilité du service. «Certains viennent de l’extérieur, mais ils ont déménagé dans notre province et y sont aussi très heureux. Je pense donc que nous n’aurons pas de problèmes au cours des prochaines années pour garantir l’activité dans tous les domaines de notre vaste province», poursuit Perini.

L’avenir

Pour le président de Belluno’s Andi, l’avenir de l’activité dentaire sera encore le cabinet, la chirurgie même si « à mon avis, d’après ce qu’on commence à voir aujourd’hui et d’après ce que disent aussi mes jeunes confrères, il y aura de plus en plus être de pratiques dans lesquelles plus de dentistes opéreront. Donc non plus le seul professionnel en charge du cabinet, mais plusieurs dentistes. Et cela permettra également d’accorder une attention à 360 degrés au patient. C’est un phénomène qui se produit non seulement dans la région de Belluno, mais dans toute la Vénétie».

Un studio professionnel pour Perini, en effet, garantit l’égalité de traitement entre les professionnels, ce que recherchent aujourd’hui les jeunes dentistes. « Par ailleurs, nos jeunes spécialistes portent de plus en plus une attention particulière aux usagers en difficulté financière. Beaucoup d’entre eux, en effet, consacrent quelques heures voire quelques jours de la semaine à une activité pro bono, c’est-à-dire gratuite. De plus, nous tous, dentistes, nous sommes de plus en plus équipés pour rencontrer les patients avec des paiements échelonnés ».

L’assistant de chaise

Si les dentistes ne manquent pas et ne manqueront pas dans la province, le chiffre qui manque est le soi-disant Aso, c’est-à-dire l’assistant du cabinet dentaire, celui qui, jusqu’à il y a quelques années, s’appelait assistant au fauteuil. « Aujourd’hui, pour embaucher une assistante, il faut qu’elle soit Aso, c’est-à-dire qu’elle ait suivi une formation. Mais comme la formation coûte cher (on parle d’environ 2500 euros) on travaille au niveau régional pour qu’ils soient embauchés avec des contrats d’apprentissage et pendant cette période ils suivent la formation», conclut Perini.



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