Course against time: International teams mobilized to rescue the lost submarine “Titan” before oxygen runs out

Course against time: International teams mobilized to rescue the lost submarine “Titan” before oxygen runs out

Des équipes internationales des États-Unis, du Canada et de la France sont engagées dans une course contre la montre pour secourir le sous-marin Titan, qui mesure 6,5 mètres de long, ainsi que ses cinq membres d’équipage, avant qu’ils ne manquent d’oxygène. Cet ultimatum expire dans moins de deux jours. Cependant, la zone de recherche est immense, s’étendant sur 20 000 kilomètres carrés dans l’Atlantique Nord et pouvant atteindre une profondeur de 4000 mètres, ce qui complique la tâche. Tim Maltin, expert du Titanic, a comparé cette situation à celle d’un astronaute dans l’espace, avec une obscurité totale, un froid glacial, un fond marin boueux et ondulé où il est impossible de voir quoi que ce soit.

Le sous-marin de l’entreprise OceanGate Expeditions transportait trois passagers fortunés qui avaient chacun payé 250 000 dollars pour leur place à bord de l’expédition : le milliardaire britannique Hamish Harding, le magnat pakistanais Shahzada Dawood et son fils Suleman. Stockton Rush, le PDG d’OceanGate Expeditions, ainsi que le sous-marinier français Paul-Henri Nargeolet, surnommé M. Titanic pour ses nombreuses plongées sur le site, se trouvent également à bord.

Actuellement, les garde-côtes américains coordonnent les recherches, mais le capitaine Jamie Frederik a expliqué lors d’une conférence de presse que la complexité de cette mission dépasse les compétences habituelles des sauveteurs. Il a admis ne pas disposer de toute l’expertise et de tout l’équipement nécessaires pour une recherche de cette envergure. Selon lui, plusieurs agences spécialisées doivent intervenir pour mener à bien cette mission complexe. Les secouristes utilisent différentes méthodes pour ratisser la vaste zone à la recherche du Titan. Les avions C-130 effectuent des recherches visuelles et radar en surface, tandis que les avions P3 larguent des bouées sonar pour explorer la zone sous-marine.

Jusqu’à présent, les recherches n’ont donné aucun résultat, mais elles ont été renforcées mardi par l’arrivée d’un immense navire américain équipé d’un robot télécommandé, qui sera envoyé à la dernière position connue du Titan. Un navire de l’institut français Ifremer, également équipé d’un robot sous-marin, doit arriver sur les lieux mercredi. Selon l’océanographe Jules Jaffe, qui a participé à la découverte de l’épave du Titanic en 1985, les sauveteurs recherchent probablement le sous-marin à trois endroits différents : au fond de l’océan, dans la colonne d’eau ou à la surface.

La recherche du Titan est un défi complexe, notamment en raison du relief sous-marin. Jamie Pringle, professeur de géosciences à l’Université de Keele, a expliqué que si le sous-marin s’est enfoncé tout en bas de l’océan, il pourrait être extrêmement difficile à localiser en raison des collines et des canyons présents au fond. De plus, à quatre kilomètres de profondeur, la pression est 400 fois plus élevée qu’en surface, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire. Peu de sous-marins sont capables de résister à de telles profondeurs, les sous-marins nucléaires utilisés par les différentes armées opérant généralement à une profondeur maximale de 300 mètres, selon la Woods Hole Oceanographic Institution.

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