Crédit d’impôt, nouveau plan de soutien au secteur audiovisuel

Crédit d’impôt, nouveau plan de soutien au secteur audiovisuel

2023-06-23 21:47:28

Nouvelles conditions d’accès pour les entreprises et les travaux ; augmentation du montant donné à titre d’avance, qui passe de 40 à 50 % des dépenses ; lutter contre la “refacturation” par des sujets ayant leur siège hors du territoire national, qui coopèrent peut-être pour cela avec des sociétés basées en Italie. Et enfin aussi des récompenses pour ceux qui utilisent des réalisateurs italiens ou des acteurs principaux dans leurs œuvres internationales. La possibilité d’étendre les concessions aux producteurs européens non indépendants (liés aux diffuseurs) est également en discussion.

Le ministère de la Culture s’apprête à revoir le crédit d’impôt pour le secteur audiovisuel. Dans laquelle une ligne spécifique est également proposée pour les start-up et une pour les vidéoclips, en plus du crédit d’impôt “traditionnel” pour les producteurs indépendants qui opèrent en continu dans le secteur. Pour cette raison, le Mic a envoyé un document avec les propositions proposées aux associations représentatives, confirme al Seulement 24 heures la sous-secrétaire du ministère de la Culture chargée du cinéma et de l’audiovisuel, Lucia Borgonzoni, pour donner lieu à «une révision capable de redonner force propulsive à une mesure qui a jusqu’à présent été d’une grande aide. Et nous voulons que ce soit de plus en plus». Et le Mic attend un apport d’idées de la part des associations, pour préciser dans le détail certaines questions qui n’ont pas encore été entièrement résolues.

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En tout, la loi Cinéma prévoit environ 740 millions par an. Désormais, le document mis sur la table de consultation arrive sur la table des opérateurs du secteur « pour une dizaine de jours » précise le sous-secrétaire Borgonzoni, destiné à intervenir sur un mécanisme qui porte ses fruits, mais « dans la conviction de devoir aider les entreprises sans perdre ressources, d’ailleurs à une époque comme celle-ci où la production audiovisuelle connaît un âge d’or et où le risque de dilapidation des forces et des ressources se concrétise si le cadre des possibles et des interventions n’est pas clarifié de la meilleure façon possible».

Le premier changement est la définition des conditions d’entrée qui n’existaient pas auparavant. Pour les entreprises, explique le sous-secrétaire, “dans les cinq années précédant le dépôt de la demande, il faut avoir réalisé au moins 3 travaux pour un coût total moyen de 1,5 million ou, alternativement, un travail avec un coût supérieur à 5 million”. Les producteurs devront également démontrer leur propre investissement ou un intérêt, déjà dans les disques, d’un distributeur de films ou en tout cas d’un fournisseur de services de médias audiovisuels. «La façon de tirer le meilleur parti de cette mesure – souligne le sous-secrétaire Borgonzoni – est de ne pas la dédier à ceux qui prennent de l’argent et s’enfuient ou font des œuvres juste pour profiter du crédit d’impôt et sans avenir dans les cinémas ou une suite. Cela élève la barre de la qualité. Ce qui est une chose nécessaire et importante pour l’ensemble du secteur” dont en ce moment “on peut voir une tendance positive. Il y a de la demande, les producteurs travaillent et il y a même un décalage dans les profils de poste. Confirmant cette poussée sont également tous les investissements dans l’expansion des studios existants (comme le fait Lux Vide) ou l’annonce de nouveaux studios (comme l’a révélé l’entrepreneur Tarak Ben Ammar).

«Ce que nous voulons aussi, c’est protéger les groupes les plus faibles», explique encore Borgonzoni en référence aux mesures pour les start-up et aux clips vidéo. Mais l’intention est aussi de mettre fin à d’éventuels mécanismes frauduleux. La refacturation depuis l’étranger en est un exemple. Il y a aussi l’idée de ne plus considérer les dépenses engagées à l’étranger dans le calcul. Aujourd’hui, cette limite est de 20 %.



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