Criminalisation et répression contre le mouvement de solidarité avec la Palestine

L’État allemand a du mal à criminaliser et à réprimer le mouvement de solidarité avec la Palestine. Par exemple, l’interdiction du Congrès palestinien, la dispersion violente des manifestations étudiantes sur les campus universitaires ou le renforcement autoritaire des lois sur l’immigration et l’extension du droit pénal contre les militants solidaires avec la Palestine. Quelle stratégie l’État allemand poursuit-il avec ces répressions ? S’agit-il d’une « culpabilité historique », comme l’a récemment déclaré le président fédéral Steinmeier ? Ou s’agit-il de quelque chose de plus profond, lié aux intérêts de l’État impérialiste allemand en tant que tel ?