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Crise au GC, mais LAFC reste calme

by Nouvelles
Crise au GC, mais LAFC reste calme

2024-03-16 07:30:00

Les Grasshoppers sont dans une bataille pour la relégation, mais veulent garder leur calme. Sous la propriété du Los Angeles FC, tout le monde au club est censé travailler pendant une période probatoire.

MĂȘme en cas de dĂ©faite ce week-end contre Saint-Gall, l’entraĂźneur du classement gĂ©nĂ©ral Bruno Berner ne devrait pas ĂȘtre sujet Ă  dĂ©bat.

Jean-Christophe Bott / Keystone

Tous les ingrĂ©dients d’une crise sont prĂ©sents au Grasshopper Club. Le dĂ©clin avec seulement deux victoires en dix matches a amenĂ© GC Ă  la 10e place – seule la meilleure diffĂ©rence de buts par rapport au Lausanne-Sport sauve l’Ă©quipe zurichoise du Barrageplatz.

Normalement, dans une telle situation, c’est l’entraĂźneur qui se concentre. Des rumeurs circulaient dĂ©jĂ  la semaine derniĂšre selon lesquelles Bruno Berner ne survivrait pas Ă  une dĂ©faite Ă  Winterthour. Mais Berner est restĂ© au pouvoir mĂȘme aprĂšs la dĂ©faite 2-0. Si l’on Ă©coute les responsables, de nouvelles dĂ©faites ne changeraient rien : le licenciement n’est pas Ă  discuter, disent-ils. “Nous avons une confiance Ă  cent pour cent dans les personnes impliquĂ©es”, dĂ©clare Harald GĂ€rtner avant le match Ă  domicile contre le FC Saint-Gall.

GÀrtner est le patron européen du Los Angeles FC depuis le 16 janvier. Un jour plus tard, le club de football américain annonçait le rachat des Grasshoppers. Deux mois plus tard, GÀrtner déclare : « Nous avons en fait pris un bon départ à Zurich. En matiÚre de sport, il faut rester calme. Et cela ne change rien au fait que nous poursuivons notre plan.

Ce qui ressemble aux slogans habituels de persĂ©vĂ©rance pour les observateurs de longue date du CG, GĂ€rtner le considĂšre comme des Ă©tapes d’un processus qui doivent ĂȘtre abordĂ©es avec prudence. Ces mots ont Ă©tĂ© entendus Ă  plusieurs reprises au GC. Mais il y a des raisons pour lesquelles les choses iront mieux cette fois-ci. Le LAFC a la force, la patience, le savoir-faire, la stabilitĂ© et surtout l’argent pour considĂ©rer l’engagement envers GC comme un « projet Ă  long terme », explique GĂ€rtner.

Malgré la confiance : tout le monde chez GC travaille en probation

Les faibles rĂ©sultats ont initialement signifiĂ© que le nouveau GC fabriquĂ© Ă  Los Angeles fonctionnait dĂ©jĂ  en mode crise. Les trois joueurs offensifs Oliver Batista-Meier, Dijon Kameri et Asumah Abubakar, recrutĂ©s pendant les vacances d’hiver, n’ont pas encore impressionnĂ©.

MalgrĂ© le ralentissement du sport, Harald GĂ€rtner ne semble pas du tout inquiet. L’Allemand de 55 ans travaille dans le football depuis longtemps et sait qu’il s’agit dĂ©sormais de prendre les bonnes dĂ©cisions. MalgrĂ© « une confiance Ă  cent pour cent dans les personnes impliquĂ©es », on peut donc supposer que l’entraĂźneur Berner et le directeur sportif Bernt Haas, comme la plupart des joueurs, travaillent en pĂ©riode d’essai.

Renforcer les entraĂźneurs, les directeurs sportifs, les joueurs le plus longtemps possible. Reste calme. Analyser. Planifier l’avenir. C’est la procĂ©dure. GĂ€rtner est souvent Ă  Zurich, a toujours Ă©tĂ© dans le stade, Ă  l’exception d’un match des Grasshoppers, et est en contact Ă©troit avec les propriĂ©taires et les investisseurs de Los Angeles. Ces derniers rĂ©flĂ©chissaient depuis longtemps Ă  acheter le GC.

Le LAFC n’est pas Ă  Zurich parce qu’il trouve joli le blason avec la sauterelle, mais ce n’est pas non plus une sauterelle impitoyable qui ne cherche que des profits Ă  court terme (GC serait de toute façon une mauvaise adresse pour cela). Mais il n’est pas non plus un mĂ©cĂšne gĂ©nĂ©reux, mais il poursuit plutĂŽt une vision globale dans laquelle les Grasshoppers peuvent aussi gagner de l’argent Ă  un moment donnĂ©.

Les actionnaires diversifiĂ©s de LAFC ont dĂ©cidĂ© d’investir en Suisse car une analyse a montrĂ© qu’en Super League, le chemin vers la Ligue des Champions ou au moins la Coupe d’Europe est plus facile et plus rapide qu’au Portugal, en Belgique ou dans d’autres pays. Lorsque l’intĂ©rĂȘt de l’entreprise pour une entrĂ©e en Suisse s’est fait connaĂźtre, les demandes des clubs de Super League se sont multipliĂ©es.

C’est le conseil d’administration de GC, Andras Gurovits, qui a fait avancer les nĂ©gociations avec succĂšs. Aujourd’hui, il dĂ©clare : « J’ai un trĂšs bon pressentiment. Parce que je ressens et vois avec quelle compĂ©tence le LAFC fonctionne. GC devrait ĂȘtre portĂ© Ă  un niveau supĂ©rieur dans tous les domaines. Ce n’est pas seulement une question de football. »

La vision semble bonne – mais vous l’avez dĂ©jĂ  entendu plusieurs fois

Plus d’une demi-douzaine de personnes de Los Angeles se sont rendues Ă  Zurich ces derniĂšres semaines, notamment Benny Tran, spĂ©cialiste du dĂ©veloppement d’entreprise, du branding et du marketing. “GC doit redevenir GC”, dĂ©clare Gurovits. LAFC a prouvĂ© chez lui qu’il pouvait Ă©tablir une nouvelle marque dans un environnement difficile et la mener vers des titres.

Les Grasshoppers souhaitent Ă©galement ancrer Ă  nouveau le club plus fermement Ă  Zurich, explique Gurovits. Plus de proximitĂ©. Plus de tĂ©lĂ©spectateurs. Plus de revenus. Plus de succĂšs. Cela semble bien, mais vous l’avez dĂ©jĂ  entendu plusieurs fois. « Nous devons gagner la confiance de la communautĂ© GC », dĂ©clare Gurovits. “Mais nous avons besoin de soutien maintenant pour que les choses puissent s’amĂ©liorer.”

Le rĂ©seau mondial de LAFC, y compris une collaboration avec le Bayern Munich, pourrait s’avĂ©rer utile pour GC. L’emploi de Fredy Bickel, probablement le directeur sportif le plus expĂ©rimentĂ© de Suisse, sur la base d’un mandat jusqu’Ă  la fin de la saison, avec pour objectif de stabiliser le dĂ©partement jeunesse, semble inhabituel. C’est comme si un entraĂźneur de Super League se retrouvait soudain aux commandes des juniors aprĂšs vingt ans. Bickel doit Ă©galement d’abord faire ses preuves lors d’une sorte de pĂ©riode d’essai.

Quoi qu’il en soit, le reprĂ©sentant du LAFC, GĂ€rtner, est suffisamment prudent pour ne pas encore s’engager sur des objectifs prĂ©cis – contrairement Ă  l’ancien prĂ©sident chinois du GC, Sky Sun. AprĂšs le rachat du club par une Ă©manation du conglomĂ©rat Fosun, ce dernier avait annoncĂ© vouloir remporter un titre d’ici cinq ans et figurer parmi les meilleurs europĂ©ens aprĂšs dix ans.

Il y a presque exactement deux ans, Sky Sun rĂ©pondait Ă  la question des consĂ©quences d’une relĂ©gation imminente : « Nous en tirerions des leçons. Pour nous, c’est le projet Ă  long terme qui compte.



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