Crise de la coalition en Allemagne : maintien du parti libéral au gouvernement malgré les tensions – Résultats électoraux et dissensions internes

Crise de la coalition en Allemagne : maintien du parti libéral au gouvernement malgré les tensions – Résultats électoraux et dissensions internes

En Allemagne, les membres du Parti libéral ont voté lundi à une courte majorité en faveur de maintenir leur participation dans le gouvernement de coalition avec le SPD et les Verts, malgré des tensions croissantes et de mauvais résultats électoraux.

Environ 52,24% des adhérents du parti ont voté pour continuer la participation du FDP à la coalition dirigée depuis fin 2021 par Olaf Scholz, ont indiqué lundi des sources internes du parti. Le taux de participation a atteint 40%.

La direction a salué le résultat. “La réalité est claire : le parti souhaite la poursuite de la participation du FDP au gouvernement (…). Les querelles doivent cesser”, a déclaré Wolfgang Kubicki, son vice-président.

Cette consultation, bien que non contraignante, a été lancée en réponse à une lettre ouverte rédigée par des opposants internes après une série de mauvais résultats électoraux ces derniers mois.

Le parti a notamment subi deux revers en octobre dernier lors de scrutins régionaux. En Hesse (ouest), il a à peine dépassé le seuil des 5% permettant d’être représenté au Parlement, tandis qu’en Bavière (sud) il n’a même pas atteint ce score.

La coalition fait face à une défiance croissante dans le pays, sur fond de crise industrielle, de récession, et alors que la résurgence de la question migratoire profite au parti d’extrême droite AfD.

Les partenaires sont également victimes de dissensions, qui se sont multipliées ces derniers mois, notamment sur les questions budgétaires.

La Cour constitutionnelle a notamment envenimé la situation en annulant en novembre la décision du gouvernement de mettre à disposition 60 milliards d’euros d’argent public en faveur du climat et de l’industrie.

Cette décision a provoqué des tensions entre les partis de gauche (Verts, sociaux-démocrates) favorables à assouplir les règles budgétaires et les libéraux partisans de coupes dans les dépenses sociales.

Un compromis a finalement été trouvé après plusieurs semaines de discussions, comprenant notamment des baisses de subventions jugées néfastes pour le climat.

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