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Crise politique au Sénégal : l’opposition réclame l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril

by Nouvelles
Crise politique au Sénégal : l’opposition réclame l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril

Les conclusions d’un “dialogue national” préconisant d’organiser la présidentielle au Sénégal le 2 juin, deux mois après la fin du mandat du président Macky Sall, ont été officiellement remises au chef de l’État lundi. Cela a provoqué la colère de l’opposition qui demande l’organisation du scrutin avant le 2 avril, date de l’expiration du mandat présidentiel.

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Le président sénégalais Macky Sall a reçu un rapport préconisant la tenue de la présidentielle le 2 juin, deux mois après l’expiration de son mandat, suscitant la colère de l’opposition. Les Sénégalais devaient initialement voter le 25 février, mais le chef de l’État a décrété un report en raison des tensions causées par la validation des candidatures et le risque de violences. L’opposition exige une élection avant le 2 avril, date butoir du mandat présidentiel.

Un “dialogue national” a été organisé pour sortir de la crise, mais la quasi-totalité de l’opposition l’a boycotté. Les recommandations de cette rencontre préconisent la tenue du scrutin le 2 juin, avec Macky Sall restant en fonction jusqu’à l’investiture du nouveau président. Le chef de l’État compte consulter le Conseil constitutionnel sur la date de l’élection et sur sa situation après le 2 avril, malgré ses précédentes déclarations de départ à cette date.

L’opposition, appuyée par 16 candidats, plaide pour une organisation accélérée du scrutin afin de respecter le calendrier constitutionnel. Des manifestations ont eu lieu pour réclamer une élection avant le 2 avril, mais des controverses persistent notamment autour d’un projet de loi d’amnistie concernant les violences politiques entre 2021 et 2024.

L’opposition dénonce ce projet comme un déni de justice et une tentative d’impunité pour les acteurs de la répression. Des organisations internationales, comme Amnesty International, critiquent également le projet et demandent des enquêtes sur les violences lors des manifestations. La situation politique au Sénégal reste tendue et incertaine, avec des pressions croissantes pour une résolution rapide et pacifique.

Avec AFP

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