Critique de cinéma : “Misanthrope”, un digne héritier de “Seven” et du “Silence des agneaux”

Critique de cinéma : “Misanthrope”, un digne héritier de “Seven” et du “Silence des agneaux”

Une jeune enquêtrice et un agent méthodique du FBI sont à la poursuite d’un tueur de masse aux motivations atypiques dans “Misanthrope” de Damián Szifrón. Avec sa noirceur abyssale, l’ambiguïté morale de l’assassin et son équilibre entre efficacité et complexité, le film est un héritier digne de “Seven” et du “Silence des agneaux”. Le premier plan du film montre une ville de Baltimore renversée, mettant en garde le spectateur contre le basculement de son monde. L’histoire commence lorsqu’une trentaine de personnes sont abattues par un sniper invisible lors du Réveillon. Eleanor Falco, une jeune enquêtrice, arrive sur place et est recrutée par Geoffrey Lammark, un agent du FBI, pour traquer le tueur en masse. Le duo doit faire face à la logique de pouvoir de leurs supérieurs alors qu’Eleanor plonge dans ses propres démons pour se rapprocher de l’assassin, une figure du mal blessée et fatiguée de l’humanité. “Misanthrope” est un thriller implacable avec une mise en scène rigoureuse, sèche et âpre qui se concentre davantage sur ses personnages que sur le spectaculaire. Les thèmes abordés sont multiples, allant des compromissions de la vie aux violences contre les animaux, en passant par le culte des armes à feu et la haine profonde que peut inspirer notre espèce. Le film est un must-see à l’affiche dans les salles romandes.
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