critique de film avec Jennifer Lawre…

critique de film avec Jennifer Lawre…

2023-06-21 21:00:00

Parmi les volets les plus sacrifiés par les bouleversements récents des structures de distribution et par les mutations sociales et culturelles, il y a sans doute la comédie démente américaine. Un sous-genre qui puise ses racines dans un véritable chef-d’œuvre comme Maison des animaux De Jean Landis (récemment revenu dans la salle) jusqu’aux différents Tarte américaine, vierge de 40 ans, Suxbad – Trois mentons au-dessus de la fourrure e Très enceinte, qui ont en commun non seulement le goût du rire le plus goliardique et grossier, mais aussi une approche extrêmement libertine de la sexualité. Dans le panorama d’aujourd’hui, particulièrement attentif à ces questions, l’arrivée de di Petite amie à louer (Pas d’émotions fortes le titre original), mettant en vedette un pétillant Jennifer Lawrence aux prises avec une relation résolument non conventionnelle.

En fait, l’actrice déjà oscarisée joue le barman entreprenant Maddie, qui est prêt à tout pour ne pas perdre la maison familiale à Montauk. Cependant, les finances de plus en plus maigres de la jeune femme la conduisent à la saisie de sa voiture, qui est aussi pour elle une deuxième source de revenus fondamentale en tant que chauffeur Uber. Désespérée par les difficultés financières croissantes, Maddie tombe sur une curieuse annonce des Becker (Laura Benanti e Matthieu Broderick), cherche une fille mature et décomplexée pour émouvoir son fils Percy (Andrew Barth Feldman) avant la rentrée universitaire. La tâche de la sensuelle Maddie est apparemment très simple, c’est-à-dire faire perdre sa virginité au maladroit et inexpérimenté Percy. Cependant, la réalité est tout autre, car le garçon préfère la connexion émotionnelle et sentimentale à la connexion physique.

Petite amie louée : Jennifer Lawrence au centre d’une comédie romantique entre érotisme et choc des générations

Jennifer Lawrence s’affirme comme une actrice à contre-courant et imprévisible, se prêtant avec générosité et abnégation (même dans le rôle de productrice) à une histoire plutôt glissante et pas tout à fait conforme à l’idéologie éveillée actuellement en vogue. Merci aussi au précieux soutien à la réalisation et au scénario de Gène Stupnitski (déjà derrière la caméra pour certains épisodes de Le bureau), la star hollywoodienne se charge littéralement sur son épaule Petite amie à louerdevenant à la fois le moteur comique, le centre de gravité sentimental et le point de vue moral.

Une première partie plus irritante, toute axée sur le contraste entre l’érotisme sans scrupule de Maddie et les principes sains de Percy, emblème de la génération Z, est suivie d’une phase centrale plus profonde, dans laquelle une relation toujours plus forte et plus douce s’instaure entre les deux. Rien de nouveau sous le soleil : la fille extravertie et dissolue qui découvre les mérites d’une relation solide et durable, tandis qu’au contraire le garçon plus rigide et introverti apprend doucement à lâcher prise. Le principal mérite de Petite amie à louer ce n’est pas l’originalité, mais la capacité de Gene Stupnitsky à retravailler une toile éprouvée, en utilisant une écriture efficace et pointue.

La force des personnalités secondaires

Petite amie à louer

Pendant Petite amie à louer Ondule entre la comédie sexy et la rom-com plus classique, Gene Stupnitsky met en scène un véritable clash générationnel. D’un côté les milléniaux, plus enclins au plaisir, au sexe et à une approche pratique de la vie, mais en même temps éternellement insatisfaits, politiquement incorrects (emblématique est le moment où Maddie est accusée d’homophobie pour quelques mots déplacés) et déjà considéré comme vieux par les générations suivantes ; de l’autre la Génération Z précitée, représentée par des jeunes inclusifs et soucieux de l’environnement, plus attirés par la réalité virtuelle que par le sexe («Mais baiser n’est plus à la mode ?» demande Maddie découragée) et avec peu de confiance en elle.

En allant dans cette direction, Gene Stupnitsky enrichit l’histoire avec divers personnages secondaires, qui même avec quelques minutes disponibles s’avèrent fonctionnels et bien caractérisés. C’est le cas de M. et Mme Becker, qui se comportent exactement à l’opposé de James Woods e Kathleen Turner c’est Le Jardin des Vierges Suicides tout en étant tout aussi dérangeant, les vrais amis de Maddie et l’ex-baby-sitter appréhensive de Percy, s’inquiétaient du comportement du personnage joué par Jennifer Lawrence. Une autre flèche dans l’arc d’un film capable de partir d’un sujet extrêmement simple (une véritable publicité apparue sur Craigslist) puis de se répandre comme une traînée de poudre au sein de la société américaine.

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Petite amie à louer

Petite amie à louer trouve le bon dosage entre érotisme, légèreté, romantisme et réflexion, évoluant avec aisance entre embrassades et polémiques loin d’être évidentes sur la gentrification. Malgré l’engagement de Jennifer Lawrence (protagoniste d’une scène de nu complet), le sexe est toujours plus raconté que montré, mais Andrew Barth Feldman (jeune acteur à surveiller) est capable de transmettre la gêne typique mêlée de curiosité des premiers érotiques. expériences et servir d’épaule comique à son collègue plus célèbre, de plus en plus multiforme et polyvalent.

Entre malentendus, révélations, renversements de rôle et virages assez prévisibles, on arrive à un épilogue étonnamment réussi, qui tout en faisant ressortir une morale claire et cristalline parvient à éviter les pièges de la rhétorique, des bienfaiteurs et de l’ennui. Cerise sur le gâteau d’un projet courageux et téméraire, qui pour diverses raisons semble constamment être au pire endroit au mauvais moment, mais réussit néanmoins le difficile objectif de divertir avec intelligence mais sans intellectualisme. Au fur et à mesure du générique, le sentiment demeure que nous nous sommes enfin réconciliés avec une comédie incorrecte et énervée qui a manqué de la scène grand public depuis trop d’années, et en même temps, il est inévitable de chercher une réponse au véritable slogan de Petite amie à louer: compter ou ne pas compter ?

Petite amie à louer

Petite amie à louer est prévu dans les salles italiennes à partir du 21 juin, distribué par Aigle Photos.



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