Critique de Griselda Netflix Sofia Vergara – L’Express

Critique de Griselda Netflix Sofia Vergara – L’Express

Sofia Vergara dans le rôle de Griselda Blanco dans “Griselda” de Netflix.

Photo: Netflix

“Griselda” sera diffusé le 25 janvier sur Netflix.

Photo: Elizabeth Morris / Netflix

Un peu dans “Griselda”, il y a une scène où le personnage principal – défoncé et affecté non seulement par la drogue mais aussi par son propre pouvoir et une sorte de paranoïa selon laquelle tout le monde veut l’y mettre ou la laisser tomber – prend un arme d’or. Il est alors facile d’abandonner. Parce que même si Griselda Blanco avait une arme en or lorsqu’elle vivait à Miami, la scène et ce qui suit immédiatement sont une sorte de version feuilleton de la façon dont on pense que, par exemple, “Scarface” et “Narcos” auraient pu échouer.

Le début des six épisodes est différent.

Sofia Vergara incarne la reine de la drogue titulaire avec assurance, aussi confiante dans la fragilité que dans la brutalité nécessaire de l’histoire. Bien sûr, le spectateur reconnaît Vergara derrière les prothèses faciales et le maquillage. Son langage corporel et sa façon de bouger sont plus impressionnants. Fini son portrait parfois vivant de « Mère de famille », ce qui reste est une femme aussi marquée par la violence qu’elle en fait partie.

“Griselda”

Manus : Doug Miro, Eric Newman, Ingrid Escajeda, Carlo Bernard et plus encore.

Régi : Andrés Baiz.

Avec: Sofia Vergara, Alberto Guerra, Martin Rodriguez, Juliana Aidén, Vanessa Ferlito, Christian Tappan avec flera.

Première: Le 25 janvier sur Netflix.

“Griselda” avance en toute hâte. On ne pense pratiquement pas à approfondir les personnages autour du personnage principal. La précipitation nuit à l’engagement, qui le devient de moins en moins à mesure que la version de Griselda Blanco de Sofia Verga s’essouffle.

Il est difficile de sympathiser avec un personnage qui, d’un côté, prétend tout faire pour ses enfants, mais qui doit être conscient de ce à quoi vont conduire ses décisions. Le bouchon disparaît, pour plusieurs personnages mais aussi pour le spectateur, lorsqu’un choix précipité entraîne la mort d’un enfant. La soif de pouvoir fait partie de ce personnage mais vers la fin cela ne lui convient pas ; l’histoire n’a pas établi assez clairement le monde intérieur de Griselda. Il y a beaucoup de pourquoi, mais seulement des comment.

“Griselda” est un drame, pas un documentaire. Choisir toujours la voie la plus simple et gonfler un certain nombre de personnages au point de parodier est plus perturbateur qu’utile. Dommage, surtout quand la scénographie et les choix de costumes sont charmants.

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