Critique de l’album « Mare Nostrum » du trio barcelonais Meltem

2024-07-18 17:40:24

Ils ont eu du mal brise pour surpasser leur formidable démo de 2022, mais il ne fait aucun doute qu’ils y sont parvenus. Bien sûr, cette fois avec beaucoup moins de temps. Quarante et une minutes – réparties sur quatre morceaux – ont suffi à nous faire à nouveau exploser la tête avec des riffs de guitare monolithiques et très solides.

La musique de Meltem s’inscrit dans la lignée du stoner doom, le tout combiné à des solos de guitare psychédéliques inspirés de la musique du Moyen-Orient. Ainsi, ils peuvent passer de planeurs et de paysages sonores détendus à des explosions d’énergie dans lesquelles ils pourraient passer pour un troupeau de tricératops se frayant un chemin à travers une vallée désertique.

Fils de Meltem Dani (guitare et effets divers), Pep Carabante (Warchetype, Cuzo, Tort, Mothercrowetc.) à la batterie et cette fois aussi au chant, et pour compléter le power trio nous avons David en charge de la basse et de la guitare douze cordes. Ils sont rejoints par la collaboration du musicien iranien Omar Kattan qui propose des darboukas et des percussions.

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Quant à ce que nous allons trouver dans “Notre mer”d’emblée ils nous plantent un riff monumental au visage qui vient tuer dans le premier montage, “Tretze”, douze minutes dans la lignée de Dormir, YOB, Magicien Électrique ou Belzebong. Ce que nous avons dit plus tôt, ce doom stoner que nous aimons tant. Il est suivi de l’instrumental « Curcuna » – qui signifie quelque chose comme « jungle » en turc –, qui s’ouvre sur des rythmes arabes pour, après un tour de barre, appuyer sur les pédales de distorsion et se lancer dans le massacre avec un son lourd et caillouteux. sur lequel volent des plumes tordues, entrée parfaite pour la chanson suivante. Nous parlons de « Mandrágora », le meilleur des quatre morceaux et d’une composition dans laquelle, basée sur quatre ou cinq riffs, Meltem lance un rot cosmique brutal qui pourrait briser le cou d’un buffle en colère. Et ils montent et montent jusqu’à atteindre un entracte tendre et mélancolique qui se révèle être un moment de calme éphémère pour que la tempête revienne avec encore plus de force et de férocité et nous introduit à une dernière partie chantée en espagnol qui nous ramène à le brillant et irremplaçable Travel to 800. Pour leur dire au revoir, vient « Oasi », un instrumental de près de sept minutes dans lequel ils nous montrent leur côté le plus oriental.

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Un superbe album avec un son incroyable de Dan Swano del Vallés, c’est-à-dire Javi Felezdans ses studios Moontower, et qui a vu le jour grâce à Nooirax Producciones, Discos Macarras, Nafra Records et Quebranta Records.



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