Critique de l’album « So Long » de Schizophrenic Spacers

Critique de l’album « So Long » de Schizophrenic Spacers

2023-08-26 09:39:22

Des émotions intenses, circulant dans des directions opposées, se déchaînent à l’écoute du dernier album de Espaceurs schizophrènes. D’une part, il est réconfortant et énergisant de voir que nous sommes confrontés à une nouvelle livraison de chansons puissantes et honnêtes qui viennent du cœur, articulées par le groupe catalan à partir de sa profonde connaissance et de son utilisation habile du langage rock. En revanche, il est attristant et exaspérant de penser qu’il s’agit de son album d’adieu, la fin d’une carrière qui, après avoir surmonté d’innombrables obstacles, avait acquis ces dernières années un rythme de croisière non négligeable. Mais c’est comme ça, rien n’est éternel et, au moins, nous avons ça “Si longtemps” pour compenser une partie de cet au revoir.

Présenté en vinyle, avec une pochette mélancolique montrant le quatuor s’éloignant, l’album se présente comme une suite cohérente et logique de leur plus récent travail. C’est-à-dire qu’il explore le style qui, au fil des années, les a rendus facilement reconnaissables, les éloignant des clones plus ou moins impersonnels de groupes de rock classique. De plus, ils ont de nouveau enregistré, et ils sont désormais quatre, dans les studios Deltono Hendrik Roeverobtenant ainsi la même robustesse et la même clarté sonore que dans “Gloire” (21), “Maintenant” (19) oui “Il vaut mieux que ce soit bon” (17).

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En ce qui concerne les chansons, on retrouve une face de l’album chantée en espagnol et l’autre en anglais. Dans la première, ils nous accueillent avec “Audience”, un thème dans lequel ils invitent Miguel Moral de Les renégats chanter en duo avec Sergio Martos. La solvabilité instrumentale brille, bien qu’ils n’y recréent que le strict nécessaire, tandis que des accords aux échos space-rock et un clin d’œil au Arthur Brun de « Fire » a mis la cerise sur le gâteau. Les paroles, incluses dans le dossier intérieur, oscillent entre la déception de « Al final… », la lassitude de « Parte del pasado » et, dans l’un des morceaux les plus accrocheurs de l’album, le rôle principal énigmatique d’un certain Samuel Luiz.

En anglais les textes sont chargés de Javier H. Ayensa, musicien basé à Londres qui, avec ses paroles acérées, propulse des compositions comme « Inside Out », qui est la plus folle du lot, ou « Two Wrongs Don’t Make A Right », qui se démarque par ses changements de tempo vibrants. Pour terminer, la triste atmosphère de “Si longtemps” Non seulement cela ressemble à un adieu, mais cela est également capable de transmettre son propre découragement. En fin de compte, donc, “Si longtemps” C’est un album qui suit les grandes lignes tracées dans les œuvres précédentes, mais plus chargé d’émotion, en raison des circonstances qui l’entourent. À l’écouter, il est facile de sympathiser avec les Spacers, à la fois pour les adieux eux-mêmes et pour la conviction qu’ils méritaient non seulement un public aussi fidèle que celui qu’ils avaient, mais aussi un public plus mainstream.

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