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Critique de «Montenegro», la nouvelle œuvre d’Ànteros

Critique de «Montenegro», la nouvelle œuvre d’Ànteros

2023-11-17 17:00:32

À une époque où les records sont mesurés par ruisseauxdans lequel il semble que la logique algorithmique s’est imposée aux créatifs, rencontrant une œuvre comme “Monténégro” C’est toute une étape. Egalement une déclaration d’intention. Sur son nouvel album, Antéros Ils allument la flamme d’un feu qui détruit tout, pour finalement renaître parmi les larmes.

Ce qui a commencé comme un projet parallèle et avec le label éculé de supergroupe, a rapidement fini par prendre sa propre entité jusqu’à conduire à son travail précédent. “…et en paix les ténèbres” (20) a défini ce jeu de contrastes entre les moments les plus précieux et ses passages les plus sombres, se démarquant des étiquettes des projets précédents. Ce qui a commencé comme une plaisanterie (selon ses propres membres) avait déjà sa propre vie. C’est pourquoi le contexte de son lancement, en pleine pandémie, en a fait parfois un chant du cygne. Mais si les Ànteros ont quelque chose, c’est qu’ils sont capables de refaire surface malgré tout, et, quand les pièces s’assemblent enfin, on retrouve le « Monténégro ».

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« Cult of Fire » se charge de nous faire découvrir son univers particulier. La lumière et l’obscurité se confondent avec les parties vocales les plus choquantes, l’union de la base la plus atmosphérique du groupe avec son cœur qui est le pur amour du post-hardcore. Il n’y a pas de trêve. « Fragile », aux échos de Circa Survivre Dans sa plume, il est un autre exemple de la vaste palette musicale du groupe et témoin de la trajectoire de ses membres : car il y a un peu de post-rock, du screamo, des morceaux de hardcore et encore plus de touches acoustiques d’emo. A chaque écoute on retrouve de nouvelles couches, comme cet « Open Sky » qui représente cette renaissance latente tout au long de l’album, ou cette sensibilité presque rêveuse de « Verse ». Parmi les flammes, il y a aussi des moments pour contempler la nature hypnotique du feu. C’est pourquoi «Verase» se permet d’être ce moment de pause, avec des accords qui se connectent directement aux premières références du groupe les plus proches du grunge des années 90, ce qui lui confère une nostalgie particulière. Et dans ce havre de paix, « La Hoguera » nous ramène à ce rituel du feu, presque cathartique, dans lequel nous sommes déjà conscients qu’il faut brûler pour pouvoir réapparaître pour enfin tout libérer dans « Elurra ». Heriotza”, la chanson la plus complète de l’album pour sa quantité de paysages, de détails et un adieu aux trompettes dans le plus pur style emo du Midwest.

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Catharsis, conscience de soi et passion débordante sont les trois piliers de Monténégro, un album honnête à contre-courant des tendances. Il n’y a pas de retour en arrière, tout va brûler. Derrière les cendres, la vie elle-même.



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