Glorification de Bob Marley
“One Love” s’est donné pour mission de faire connaître au monde la vision du monde jamaïcaine. Il a prêché dans sa musique Le pardon, le renoncement à la violence, de s’engager pour la paix et d’ouvrir son cœur à l’amour. Kingsley Ben-Adir aborde à plusieurs reprises ces valeurs positives dans le biopic et agit (pour la plupart) en conséquence. Il pardonne donc à son agresseur et, malgré le danger de mort, monte sur scène pour unir le peuple jamaïcain. Un en soi beau messagequi peut être mis à profit, surtout de nos jours.
Cependant, la glorification flagrante de Marley est problématique parce que l’humain Les défauts d’un musicien de reggae ne sont pas mis en lumière, mais seulement abordé en passant. Vous auriez pu trouver suffisamment de défauts à l’idole. Bob Marley a trompé sa femme Rita à plusieurs reprises et a même eu sept enfants hors mariage. Un fait qui ne vaut guère la peine d’être mentionné dans le film, même si cela aurait donné plus de facettes au personnage. Vous vous seriez rapproché de Bob Marley, la personne.
Au lieu de cela, le réalisateur Reinaldo Marcus Green (“King Richard”) a décidé de dépeindre le protagoniste comme violent et agressif dans une seule scène. D’une part, cela ne correspond pas du tout à ce que Bob Marley représente avec sa musique. D’un autre côté, son comportement n’est pas du tout examiné ni réfléchi de manière critique, de sorte qu’en tant que spectateur quitte la scène désemparé.