Joel Kinnaman cherche à venger la mort de son fils dans ce Vengeance silencieuse par John Woo (Mission : Impossible 2), dont la particularité est d’être presque exempt de dialogues.
En version originale, le film s’intitule Nuit silencieuseréférence au chant de Noël bien connu Douce nuit, sainte nuit. Car cette histoire de vengeance simpliste se déroule bel et bien pendant la période des Fêtes et l’on fera forcément le rapprochement avec Piège de cristal mettant en vedette Bruce Willis, la fête de Noël servant parfaitement de fond visuel à un scénario sanglant.
Le dernier film américain de John Woo remonte à La paye avec Ben Affleck et Uma Thurman et remonte à… 2003, le cinéaste chinois bien connu pour ses scènes d’action aux multiples armes à feu et pour ses scènes de combat stylisées ayant choisi de se concentrer sur des longs métrages mandarins. C’est donc dire que ce Vengeance silencieuse était attendu.
Dès les premières images, on sait qu’on aura affaire à un long métrage de vengeance, bien sanglant, comme il en existe des centaines. Mais John Woo et le scénariste Robert Archer Lynn ayant plus d’un tour dans leur sac, ils ont décidé qu’il serait probablement intéressant d’en faire un film presque muet, le héros ayant perdu la voix après avoir reçu une balle dans les cordes vocales.
Car voilà, après la mort accidentelle de son fils, ce père incarné par Joel Kinnaman (RoboCop) se met farouchement à la poursuite des membres du gang responsables. Et comme il faut tenir 104 min, les poursuites, affrontements et autres rebondissements (dont la remise sur pied de notre «héros») ne manquent pas. Au lieu de rendre les combats et autres moments sanglants intéressants, l’absence de dialogue ne fait qu’accentuer les faiblesses du scénario, bien connues dans ce type de long métrage.
Vengeance silencieuse fait le coup de poing dans les salles obscures dès le 1est décembre.
Note: 2 sur 5
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