Quoi qu’il en soit, Atlas parvient habilement à obtenir l’emplacement d’Harlan auprès de Casca et se retrouve bientôt à supplier de se joindre à une mission sur sa planète lointaine pour capturer le méchant robot, avec qui elle partage une mystérieuse connexion passée. Au début, le commandant de mission Banks (Sterling K. Brown) s’y oppose vigoureusement, mais change rapidement d’avis de manière plutôt illogique. (Liu et Brown méritent tous deux de bien meilleurs rôles que les rôles génériques et sans vie qui leur sont confiés.)
Bientôt, ils partent vers le GR-39 dans la galaxie d’Andromède, où les rangers de l’espace ICN tombent dans un piège désastreux tendu par Harlan. C’est ici qu’Atlas rencontre l’autre personne la plus importante du film – enfin, pas une personne. C’est son logiciel d’IA, qui s’avère son allié crucial une fois qu’Atlas est obligé de s’écraser, dans sa combinaison de combat mécanisée, sur la planète.
La question clé est d’instaurer la confiance. Atlas, comme nous l’avons dit, ne fait pas confiance à l’IA. Au fur et à mesure que les deux apprennent à se connaître, le logiciel se donne (il a une voix masculine « par défaut ») un nom : Smith.
Atlas : « Est-ce vraiment nécessaire ? Smith : « Les noms créent une réaction émotionnelle. » Atlas : « Vous êtes un programme informatique. »
Le plan consiste à retrouver Harlan, à vaincre son ignoble complot visant à détruire l’humanité et à quitter la planète – tout en restant, espérons-le, en vie. À chaque étape, Smith informe Atlas, avec toutes les données à sa disposition, à quel point les chances sont désespérées. Cela donne lieu à des plaisanteries amusantes alors que Smith, exprimé par Gregory James Cohan, « apprend » le sarcasme et l’humour.
Quant à Atlas, elle doit apprendre à baisser sa garde – ou plutôt ses parois cérébrales. Sa méfiance à l’égard de l’IA l’amène à refuser obstinément (au début) les supplications de Smith d’utiliser le « lien neuronal » – une voie vers le cerveau de chacun – qui améliorera considérablement les chances de survie d’Atlas, en combinant sa capacité d’analyse avec l’accès aux données de Smith.