Critique du film « Guruvayoor Ambalanadayil » : la bromance humoristique de Prithviraj et Basil Joseph s’essouffle à mi-chemin

Critique du film « Guruvayoor Ambalanadayil » : la bromance humoristique de Prithviraj et Basil Joseph s’essouffle à mi-chemin

Une photo de « Guruvayoor Ambalanadayil »

Au coeur de Guruvayoor Ambalanadayil se cache une relation inhabituelle qui n’a pas été autant explorée à l’écran dans le passé : le lien entre deux futurs beaux-frères. Bien que toutes les représentations exagérées donnent le sentiment de quelque chose concocté juste dans le but de l’humour riche qu’une telle paire peut produire, cela fonctionne d’une manière ou d’une autre dans le contexte de ce film.

La saveur nouvelle de cette bromance, dans une certaine mesure, est à l’origine de ce qui est présenté comme une balade amusante et insensée avec à peine une pause entre les deux. Il n’est donc pas étonnant que lorsque cette bromance s’essouffle à mi-chemin du déroulement, le film s’égare aussi un peu. Pourtant, c’est un pur plaisir tant que cela dure. Pour Vinu (Basil Joseph), qui a encore du mal à se remettre d’une rupture survenue il y a cinq ans, son futur beau-frère Anandan (Prithviraj) devient un frère, un ami et un guide, tout en un, à tel point qu’il passe plus de temps à parler avec lui au téléphone qu’avec sa fiancée Anjali (Anaswara Rajan).

Guruvayoor Ambalanadayil

Réalisateur : Vipin Das

Acteurs : Prithviraj, Basil Joseph, Nikhila Vimal, Anaswara Rajan

Scénario : Vinu, qui a encore du mal à se remettre de sa rupture survenue il y a cinq ans, noue des liens étroits avec son futur beau-frère Anandan, mais ses tentatives pour régler les problèmes de la vie d’Anandan ont des conséquences inattendues.

L’humour n’est vraiment pas l’un des points forts de Prithviraj, mais ici sa combinaison avec Basil, ayant un talent naturel pour la comédie, fonctionne bien dans une certaine mesure. Avec la bromance sous les projecteurs, Anaswara et Nikhila n’ont que juste assez de temps d’écran pour enregistrer leur présence. Les acolytes, interprétés par Siju Sunny et Saafboi, réalisent ce qu’on attendait d’eux, mais Yogi Babu n’a pas grand-chose à faire.

Le film regorge de références, dès Nandanam à Parrain et Grihapravesham, qui commence d’ailleurs par une confusion de mariage à Guruvayoor (impliquant Jagadeesh et Rekha, qui joue ici les parents d’Anaswara). Sans oublier le contexte dans lequel ils utilisent le populaire Azhagiya Laila chanson des années 1990.

Dans ce qui semble être un pari, le scénariste révèle le conflit central très tôt dans le film. Cela s’avère précipité puisque le film peine à maintenir l’intérêt au-delà de la moitié du parcours, malgré tous les gags qui se succèdent. Plus tard, il tente de se maintenir sur une série de mélanges rappelant les vieux films de Priyadarshan et avec l’introduction de nouveaux personnages, dont certains ne s’avèrent pas payants.

Guruvayoor Ambalanadayilqui mise d’abord sur la nouveauté de la bromance et de leurs échanges humoristiques, finit par être un tarif assez moyen.

Guruvayoor Ambalanadayil est actuellement en salles

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