Home » International » Critique du film Orion et les Ténèbres (2024)

Critique du film Orion et les Ténèbres (2024)

by Nouvelles
Critique du film Orion et les Ténèbres (2024)

Il n’est pas nécessaire de savoir que “Orion and the Dark” a été écrit par l’homme derrière “Adaptation” et “Being John Malkovich” pour sentir que le scénario est un peu à gauche pour un film familial. Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve une référence à David Foster Wallace ou à Saul Bass dans un dessin animé. Et ce n’est que dans le prologue. Dans cette ouverture astucieuse qui ressemble presque à un court métrage en soi, Kaufman et le réalisateur Sean Charmatz, qui fait ses débuts, présentent aux téléspectateurs Orion (Jacob Tremblay), un enfant d’école primaire qui a peur de presque tout. Des tyrans, des abeilles, des chutes de gratte-ciel, peu importe, il a pensé à sa nature terrifiante. Et ce dont il a le plus peur, c’est cette chose commune et évolutive appelée l’obscurité.

Une nuit, après que ses parents solidaires (Carla Gugino et Matt Dellapina) aient tenté de le convaincre que tout est en sécurité, Orion rencontre le Dark littéral, merveilleusement exprimé par le grand Paul Walter Hauser, qui donne une performance vocale qui passe magnifiquement du grégaire au vulnérables au cours du film. Son travail ici rappelle à quel point un acteur peut élever un film d’animation lorsqu’il ne le considère pas simplement comme une mission facile. Il a clairement considéré l’arc de quelque chose d’impossible et l’a fait fonctionner en ancrant cet arc dans le relatable. Et si les Ténèbres ressemblaient à Orion dans une certaine mesure ? Il a également peur d’être ignoré et inutile dans le monde. Après tout, tout le monde aime la Lumière (Ike Barinholtz), décrite ici comme presque Superman pour le Batman de Dark – plus évidemment héroïque et moins naturellement maussade.

The Dark décide que la meilleure approche pour qu’Orion cesse de le craindre est essentiellement d’organiser une journée “Emmenez votre enfant au travail”, en parcourant le protagoniste à travers le monde pour voir comment fonctionne la nuit, en lui présentant Sweet Dreams (Angela Bassett), Sommeil (Natasia Demetriou de « What We Do in the Shadows »), Bruits inexpliqués (Golda Rosheuvel), Insomnie (Nat Faxon) et Calme (Aparna Nancherla). C’est ici que la production de Charmetz commence vraiment à ressembler à “Inside Out” – ces éléments fonctionnent ensemble dans les coulisses un peu comme les émotions de ce chéri de Pixar – mais “Orion and the Dark” ne succombe jamais à l’impression d’être un écho. Il trace sa propre voie parallèle au lieu de simplement emprunter le même chemin.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.