Critique « dure mais juste » : révision des élections non structurée

2024-09-03 07:10:44

Wichtige Wahlen lassen Talkshow-Moderatoren keine Wahl: Natürlich muss es in der nächsten Sendung um die Ursachen des Ergebnisses und seine politischen Folgen gehen. Caren Miosga hatte ihre am Sonntagabend denn auch schlicht „Nach den Landtagswahlen“ betitelt. Louis Klamroth wurde bei „Hart aber fair“ einen Tag später nur unwesentlich konkreter: „Triumph für AfD und BSW: Wie verändern diese Wahlen das Land?“

Nicht weniger als acht Gäste waren in Klamroths Sendung gekommen – fast mochte man sich fragen, ob er vielleicht von der Zahl an Zusagen überrascht worden war. Die ersten fünfzehn Minuten konfrontierte er Beatrix von Storch (AfD) mit der Wirtschaftsweisen Veronika Grimm. Der Bezug zu den Wahlen war hier marginal, vor allem wollte Klamroth wohl die Wirtschaftspolitik der AfD entlarven.

Inszenierung „Alle gegen die AfD“ scheitert

Dazu hätte er jedoch besser einfach seine beiden Gäste miteinander diskutieren lassen – anstatt von Storch gleich beim ersten Satz zu unterbrechen, sich Scharmützel mit ihr über die Parteizugehörigkeit des Edeka-Vorsitzenden zu liefern, alle ihre Aussagen dreimal zu hinterfragen, die Argumente Grimms aber gleichsam als objektive Wahrheiten dastehen zu lassen.

Communication difficile : Beatrix von Storch et Louis Klamroth.WDR/Oliver Ziebe

En tant que téléspectateur, vous vous demandez une fois de plus comment les talk-shows devraient traiter au mieux les radicaux de la politique allemande. La production « Tous contre l’AfD », soulignée par les applaudissements du public au point politiquement correct, ne semble pas être la bonne approche pour de tels formats.

Analyses connues, manque de structure

Après cette introduction, trois hommes politiques et journalistes ont ensuite été autorisés à partager leur point de vue sur les résultats des élections. Ici aussi, pendant longtemps, on n’a presque rien entendu de ce qu’on avait déjà entendu des dizaines de fois : certains trouvent les résultats choquants, d’autres s’y attendaient et sont plutôt choqués de voir à quel point les autres sont choqués. L’influence de la politique fédérale sur les élections régionales est ici contestée et là regrettée. L’AfD réussit parce que les autres partis ignorent les véritables préoccupations de la population.

Une analyse empirique des élections aurait été beaucoup plus informative. Au moins, Karl Lauterbach a pu gagner quelques points de sympathie grâce à sa verve caractéristique, à tel point qu’on pourrait même croire qu’il considère en réalité Olaf Scholz comme le meilleur chancelier de tous les temps.

Les choses ne sont devenues plus concrètes et donc plus intéressantes que lorsque la dernière partie du programme était consacrée à la formation d’une coalition en Thuringe. Thorsten Frei s’est efforcé de justifier la décision d’incompatibilité entre la CDU et Die Linke, mais n’a guère réussi à convaincre quiconque dans le groupe de considérer Bodo Ramelow comme plus dangereux que Sarah Wagenknecht. Christian Leye du BSW a dû à son tour expliquer comment il souhaitait faire de la politique étrangère une condition d’une coalition d’État. Vraisemblablement, selon l’évaluation journalistique, cela équivaut à une déclaration d’intention sans conséquence dans le préambule.

Les talk-shows ne réalisent pas le potentiel démocratique

Ici, comme souvent, il est devenu évident qu’un débat plus centré aurait été bénéfique. L’idée de créer un forum de discours politique à la télévision est sans aucun doute une bonne idée. Mais pour que la « contrainte occasionnelle du meilleur argument » ait un effet là-bas ou du moins dans l’esprit du public, il faudrait d’abord que ces arguments soient systématiquement présentés et échangés.

Au lieu de cela, les modérateurs laissent trop souvent simplement leurs invités dire ce qui leur vient à l’esprit sur un sujet vaste. En tant que spectateur, vous devriez peut-être vous consoler en sachant qu’il existe certainement des façons beaucoup moins sophistiquées de passer votre soirée. Cependant, un talk-show comme « Hart aber fair » ne réalise pas son potentiel démocratique.



#Critique #dure #mais #juste #révision #des #élections #structurée
1725336911

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.