Critique : Le langage dansant de Little Jinder montre sa force

Critique : Le langage dansant de Little Jinder montre sa force

Concert

4Petit Jinder

Scène: Théâtre Orion, Stockholm

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Le fait que Little Jinder soutienne Tomas Ledin plus tard cet été pourrait être sa propre piste dans le débat à guichets fermés. Mais c’est peut-être surtout une conséquence générale de l’effet « Tellement mieux ». Musicalement parlant, Little Jinder s’inscrit également dans la même tradition « pop en suédois », même si elle l’a placé il y a dix ans dans un contexte musical plus urbain.

Qu’elle a libéré avant ça les chansons en anglais ne sont pas pertinentes. Surtout lors d’une soirée d’été comme celle-ci, lorsque la salle d’atelier bien remplie de l’Orionteatern offre à la fois l’obscurité et un bon éclairage de scène pour un public désireux de chanter. “Ouvertyr” du dernier album donne le ton en guise d’intro avant que “Super 8” ne vienne alimenter une club pop extrêmement efficace et engageante en suédois. En tant qu’artiste, Little Jinder a également la capacité de paraître à la fois intime et cool. Surtout au milieu de la conversation.

En arrière-plan, derrière un rideau fin comme du papier, se trouve le groupe avec Mats Sandahl à la basse, Kalle Perlskog à la batterie et Mikael Vilhelmsson aux claviers. Au premier plan se trouvent des synthétiseurs (dont un modèle modulaire avec cordon enchevêtré) et un barman – ou “live mixologue” – qui mélange les boissons pendant le concert. Idiot, mais en phase avec un matériel plus festif.

La petite Jinder dit qu’elle “cordes vocales endommagées” et se réjouit que tant de gens chantent avec lui. L’ambiance du vendredi est reconnaissante, mais il est également clair que les mots signifient vraiment quelque chose pour les voix féminines, de préférence légèrement plus jeunes, qui écoutent et reprennent bien sûr “Random folk” lorsqu’elles en ont l’occasion.

L’accent est par ailleurs mis sur le dernier album “Romantik på svenska” et sur “Allting suger”, âgé de huit ans. Même quelques morceaux du disque précédent “Salta diamanter” apparaissent parce que Little Jinder “a recommencé à l’aimer”. Le calme “Brustna hjärtans klubb” devient une pause raisonnable. Mais sa force musicale réside surtout dans le langage plus dansant avec du piano house et des rythmes plus lourds. Du soft psychédélique “Blunder” à “Fantasi” et “2002”. Elle considère que quitter la scène et revenir pour un rappel est idiot et joue ses quinze chansons d’un seul coup.

2024-06-01 08:03:40
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