Crise dans l’industrie britannique : Le réalisateur de Wolf Hall tyre la sonnette d’alarme
Table of Contents
Le tournage de la deuxième saison de la série dramatique acclamée Wolf Hall a failli être annulé quelques semaines avant le début prévu en raison de contraintes budgétaires.
Des scènes extérieures coûteuses ont finalement été supprimées, transformant le drame historique en une série de « conversations dans des pièces ».
Les chaînes de service public ne peuvent plus se permettre de produire des séries dramatiques britanniques de haute qualité.
Le réalisateur primé appelle à une taxe de 5 % sur les revenus des services de streaming par abonnement au royaume-Uni, dont le produit serait affecté à un fonds culturel britannique.
les diffuseurs de service public, tels que la BBC et ITV, ne peuvent plus rivaliser avec les budgets des plateformes de streaming.
L’impact du Covid, les grèves des acteurs et des scénaristes américains en 2023, ainsi que la hausse des coûts de l’énergie, sont souvent cités comme raisons de l’augmentation des coûts de production télévisuelle.
L’arrivée des plateformes de streaming a tellement gonflé les prix que les chaînes de service public n’ont pas pu suivre.
Un producteur exécutif a déclaré que son émission ne serait pas financée aujourd’hui et qu’il n’aurait même pas commencé à la développer.
Une personnalité dont l’histoire était au center d’une émission a déclaré qu’il serait « vraiment dommage » que ce genre de drames ne puisse plus être réalisé.
Cette émission a permis à « beaucoup de gens de voir pour la première fois le genre d’enfer qui se déroulait en coulisses, la véritable erreur judiciaire qui se produisait dans tout le pays ».
Le prix de la réalisation de séries dramatiques a augmenté au moment même où le modèle de financement international s’est tari pour ce type d’émissions.
Il n’y avait « aucun moyen » de lever les fonds nécessaires pour financer ce program maintenant.
prélèvement sur le streaming
Une taxe sur les services de streaming mettrait le Royaume-Uni au même niveau que certains autres pays européens qui utilisent les recettes pour financer le contenu national, comme la France et le Danemark.
Le gouvernement britannique s’attaquera-t-il à l’governance américaine, étant donné que de nombreux services de streaming sont basés aux États-unis ?
Un mémorandum de la Maison Blanche a fait référence aux prélèvements sur les services de streaming américains, les qualifiant de « politiques unilatérales et anticoncurrentielles » qui « violent la souveraineté américaine ».
Une productrice exécutive a déclaré que le Royaume-Uni risquait de « perdre les histoires mêmes qui nous définissent ».
« Nous sommes à la 45e minute de l’épisode pilote, et il nous reste cinq minutes pour empêcher la bombe d’exploser ».
Elle souhaite une augmentation des allègements fiscaux pour la télévision haut de gamme, similaire à celle déjà accordée au secteur du cinéma.
Crise dans l’industrie britannique : Le réalisateur de Wolf Hall sonne l’alarme
L’industrie de la télévision britannique est en crise, menacée par des contraintes budgétaires, l’arrivée des plateformes de streaming, et l’augmentation des coûts. Le réalisateur de la série acclamée Wolf Hall tyre la sonnette d’alarme, soulignant les défis croissants auxquels sont confrontées les chaînes et les producteurs britanniques.
Les défis de la production télévisuelle britannique
La production de drames de qualité est de plus en plus difficile pour plusieurs raisons :
contraintes budgétaires : La deuxième saison de Wolf Hall a failli être annulée à cause des coûts.
Concurrence du streaming : Les chaînes de service public ne peuvent pas rivaliser avec les budgets des plateformes de streaming.
Coûts croissants : L’impact du Covid, les grèves américaines de 2023 et la hausse des coûts de l’énergie ont augmenté les coûts de production.
Financement international : Le modèle de financement international pour ce type d’émissions s’est tari.
Ces facteurs combinés mettent en péril la capacité du Royaume-Uni à produire des séries dramatiques de haute qualité.
Une solution possible : la taxe sur le streaming
Pour faire face à cette crise, le réalisateur primé propose une solution : une taxe de 5 % sur les revenus des services de streaming par abonnement au Royaume-Uni. Les recettes de cette taxe seraient affectées à un fonds culturel britannique, à l’instar de ce qui se fait déjà en France et au Danemark.
Le point de vue des professionnels
Les professionnels du secteur partagent les inquiétudes du réalisateur :
Un producteur exécutif a déclaré que son émission ne pourrait pas être financée aujourd’hui.
Une personnalité dont l’histoire a été portée à l’écran a souligné qu’il serait “vraiment dommage” que ce genre de drames ne puisse plus être produit.
* Les producteurs craignent de “perdre les histoires mêmes qui nous définissent”.
Le débat politique
La proposition de taxe sur le streaming soulève des questions politiques, notamment concernant la réaction du gouvernement britannique face aux services de streaming basés aux États-Unis. Un mémorandum de la Maison Blanche a critiqué les prélèvements sur les services de streaming américains, les qualifiant de “politiques unilatérales et anticoncurrentielles”.
tableau récapitulatif
| Problème | Cause(s) | Solution proposée |
| :——————————– | :———————————————————– | :———————————– |
| Toughé à produire des drames de qualité | Contraintes budgétaires, coûts croissants, concurrence du streaming | Taxe de 5% sur le streaming |
| Manque de financement | Coûts de production élevés, modèle de financement international en déclin | Augmentation des allègements fiscaux |
FAQ
Pourquoi l’industrie télévisuelle britannique est-elle en crise ?
En raison de contraintes budgétaires, de la concurrence des plateformes de streaming, de l’augmentation des coûts de production, et de la diminution des financements internationaux.
Quelle est la solution proposée ?
Une taxe de 5% sur les revenus des services de streaming au Royaume-Uni, avec les recettes allouées à un fonds culturel britannique.
Quels sont les risques encourus ?
Le Royaume-Uni risque de perdre des histoires qui le définissent.