(Agence Ecofin) – De plus en plus sollicité, le chemin de fer marocain enregistre chaque année un accroissement des débits de passagers et de fret, ce qui révèle les limites des capacités actuelles.
Pour l’année 2023, la performance réelle en chiffres du transport ferroviaire au Maroc s’est établie à 52,8 millions de voyageurs, légèrement au-delà des prévisions de l’Office national des chemins de fer qui tablait sur 52 millions de passagers. Cela représente une hausse de 15% par rapport à 2022, incluant les volumes globaux du TGV Al Boraq (Tanger à Casablanca) qui a drainé plus de 5 millions de voyageurs, soit 2 millions de plus qu’en 2019 avant la Covid.
Ce niveau d’activité a généré pour l’ONCF un chiffre d’affaires de près de 2,55 milliards de dirhams, en progression de 17% comparativement à 2022. Le chiffre d’affaires consolidé a connu une hausse de 6%, passant de 4,59 milliards de dirhams en 2022 à 4,88 milliards en 2023.
Pour 2024, les projections indiquent une croissance prévisionnelle de 7% par rapport à l’année en cours, ce qui portera le trafic à 56 millions de voyageurs. Le fret ferroviaire franchira quant à lui le seuil des 20 millions de tonnes de marchandises.
Le chemin de fer constitue l’une des options de mobilité principales des Marocains, ce qui traduit la croissance soutenue du trafic annuel. Cela oblige l’ONCF à des investissements pour acquérir de nouveaux trains et étendre son réseau vers d’autres régions. Les plans en cours prévoient la construction de « 1 300 km de lignes à grande vitesse et 3 800 km de lignes à moyenne vitesse ».
En novembre 2023, la société a lancé un appel d’offres de 1,5 milliard USD pour acquérir 168 nouveaux trains.
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