Cultiver le bonheur : l’importance de l’activité physique

Mercredi 20 mars 2024, c’est la Journée internationale du bonheur. Et si celui-ci était à portée de baskets? En provoquant la sécrétion de plusieurs hormones qui apportent bien-être, euphorie et favorisent un bon équilibre émotionnel, l’activité physique est un excellent moyen de nous aider dans cette quête du bonheur.

Marcher, courir, faire du vélo… Les effets positifs de l’activité physique sont indéniables. Le corps humain produit davantage de sérotonine et de dopamine, qui sont les hormones du bonheur. Le sport favorise l’estime de soi tout en réduisant l’anxiété, le stress ainsi que le risque de dépression. Les bénéfices ne sont pas seulement psychologiques, esthétiques et hormonaux, mais impactent aussi positivement la santé d’un individu.

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La chimie du bonheur

Trois substances chimiques produites par le corps pendant l’exercice physique participent directement à l’état d’euphorie et de détente ressenti pendant mais surtout après l’effort physique. Se lever le matin, braver le temps hivernal pour aller faire un footing ou aller à la salle de sport, c’est souvent difficile. Mais les bénéfices d’après-coup sont considérables. L’adrénaline, les endorphines et la sérotonine sont le trio gagnant du bien-être corporel. L’adrénaline est une hormone sécrétée par les neurones quand le corps se trouve face à un danger ou un défi de haute intensité. Avoir le cœur qui bat et tous les sens en alerte, quoi de mieux pour se sentir vivant et apprécier pleinement le moment? Les endorphines sont les hormones de l’anti-douleur ou de l’anti-stress. Elles sont produites par le cerveau au moment de l’effort et apportent une sensation de bien-être et de sérénité qui commence pendant la séance et peut se prolonger pendant plusieurs heures. Lors de l’activité physique, le corps libère jusqu’à cinq fois plus d’endorphines que lorsqu’il est au repos. Enfin, la sérotonine, aussi appelée “hormone de la bonne humeur”, qui se dégage du corps produit des effets positifs.

Par exemple, le « Coureur de haut niveau» est l’état d’euphorie éphémère après une course ou un entraînement de haute intensité. Ce phénomène s’enclenche lorsque les muscles passent d’un métabolisme d’aérobie à un métabolisme d’anaérobie. Un phénomène complexe pour évoquer simplement que le sport n’apporte que du positif à l’homme et accentue son bien-être.

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Un vecteur de lien social

Une alimentation saine et la pratique de l’exercice physique sont importantes pour l’apparence et pour l’estime de soi ainsi que pour un meilleur équilibre hormonal. Les hormones affectent le corps, le métabolisme, la quantité de graisse stockée et le poids. Même si le métabolisme reste propre à chaque individu et qu’il est difficile de le changer, faire du sport peut y contribuer ou du moins réduire les éléments négatifs.

La musculation du corps améliore également la confiance et l’estime de soi. Les progrès notables sur notre physique nous encouragent à aller de l’avant. On ne renforce pas seulement son corps à la salle de sport, on construit également son caractère, le rendant plus résilient face à l’adversité. La pratique physique réduit aussi le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral et diabète.

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Enfin, le sport est un vecteur de lien social. Faire du sport, c’est partager ses expériences, échanger avec des proches et créer de nouvelles interactions sociales. En pratiquant une nouvelle activité physique, en allant dans des cours collectifs dans une salle de sport, en prenant des cours particuliers ou en pratiquant un sport en association… tout cela permet de s’ouvrir au monde extérieur, d’agrandir son réseau et de sortir de sa routine. En définitive, mis à part quelques courbatures à l’issue d’une séance, le sport est bénéfique pour l’Homme. À vos baskets!