Curiosités de la Coupe du monde de fléchettes à Londres : l’Oktoberfest serait parfaite pour les fléchettes” – Sport

Organiser trois semaines au Championnat du monde de fléchettes à l’Alexandra Palace est un véritable défi. John McDonald se dit : Défi accepté. Le Londonien de 63 ans y annonce tous les joueurs depuis 17 ans et a désormais une nouvelle idée. Cela affecte la ville de Munich – et peut-être aussi la pom-pom girl Sophie-May Lampert, qui apparaît lors de grands événements de fléchettes peu après l’annonce de McDonald’s. Si McDonald parvient à ses fins, elle sera bientôt vue comme une danseuse de fléchettes dans une tente de l’Oktoberfest. Les aspects les plus étranges de la journée à Londres incluent une restriction de la liberté artistique, un duel de chants dans le public – et un double “faux neuf” de Cologne.

Du podium à la scène du lancer de fléchettes

Pom-pom girl chez Ally Pally ? Ce n’était pas le projet de Sophie-May Lambert, alors âgée de 20 ans. Elle avait quitté sa ville natale de Portsmouth pour s’installer à Londres pour devenir mannequin. “J’étais à un casting pour un défilé de mode et j’ai été rejetée”, raconte-t-elle lors d’un rendez-vous entre deux représentations à l’Alexandra Palace.

La jeune femme de 30 ans vient de quitter la scène, vêtue d’un manteau chaud par-dessus son costume moulant de danseuse dans le palais aux courants d’air. Peu de temps après le refus, elle a découvert une deuxième annonce. Nous recherchons des danseurs de style Los Angeles Lakers. Elle pensa : “Maintenant, je suis là, je vais y jeter un oeil.” C’est comme ça que ça s’est passé. “Trois mois plus tard, je dansais à Ally Pally.” Elle est maintenant la pom-pom girl en chef ici, dans sa dixième année. Elle apprécie « l’ambiance électrique » de ce lieu. Elle préfère ne pas se mêler au public pour éviter un court-circuit dû à toute l’électricité.

Les limites de la liberté artistique

Les culottes étroites sont encouragées chez Ally Pally, les jeux de mots suggestifs le sont moins. Les surnoms font autant partie des fléchettes que les pointes des flèches. Cependant, nouveauté de ce tournoi, il n’y a clairement pas de liberté artistique totale en ce qui concerne les noms d’artistes. Le joueur anglais Owen Bates l’a ressenti avant le début de la Coupe du monde. Il a participé à des tournois sous la direction de « The Master » pendant des années. Cependant, suite aux conseils clairs de la PDC World Darts Association, il a dû renoncer à ce surnom. La raison était que c’était trop glissant. Ce n’est pas l’affirmation elle-même qui pose problème, mais plutôt le contexte. Si vous ajoutez « Master » entre le prénom et le nom du Britannique, vous obtenez un slogan que le public pourrait comprendre comme : Owen Master Bates, qui pourrait être traduit par : Owen se masturbe. Certainement pas!

Bates a accédé à la demande du PDC et a appelé ses fans à faire des suggestions alternatives. Cependant, il ne semblait pas particulièrement apprécier ces idées. Il a participé à la Coupe du monde sans surnom et a été rapidement éliminé dès le premier tour. Cependant, Bates, 21 ans, n’en est qu’au début de sa carrière et a le temps d’inventer un nouveau jeu de mots.

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Du palais à la tente Wiesn ?

Les scènes de l’Oktoberfest de Munich sont généralement suffisamment grandes pour accueillir des lanceurs de flèches au travail à la place des musiciens. C’est la conclusion à laquelle est parvenu un participant non négligeable en marge de la Coupe du monde de fléchettes : John McDonald, 63 ans, est le maître de cérémonie de l’Alexandra Palace depuis 2007. En raison de la bonne ambiance, “l’Oktoberfest serait parfait pour jouer aux fléchettes”, a déclaré McDonald, lui-même un vétéran de l’Oktoberfest, lors d’une réunion. “Munich, en tant que ville, il vous manque quelque chose jusqu’à présent.” Sa recommandation : Oktoberfest Masters ou Wiesn Grand Prix.

Un nouveau tournoi ? “Les joueurs de fléchettes viendraient certainement, il y a suffisamment de place dans une tente à bière”, explique McDonald. Il n’a pas tout à fait tort, il n’y a que 237 centimètres entre la cible et le lanceur de flèches. Alors tente de tir ou tente de tir à l’arbalète ? Les fans d’Ally Pally devraient certainement changer : à l’Oktoberfest de Munich, la bière n’est traditionnellement pas servie dans des chopes de deux litres, mais dans des chopes à bière.

Le “False Nine” d’Ally Pally.

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“Je ne peux pas parler ! Je ne peux pas parler !” Les paroles rauques de l’expert britannique en fléchettes Wayne Mardle sont aussi célèbres que les neuf fléchettes parfaitement lancées du vainqueur de l’année dernière Michael Smith en finale contre Michael van Gerwen, qui à son tour a raté une fléchette parfaite après huit – c’est-à-dire a raté de peu ce qu’on appelle neuf dards. L’expert Mardle était ravi de l’exploit de Smith, comme si l’Angleterre avait remporté la Coupe du monde. Aux fléchettes, le neuvième dard de fin de partie d’un Britannique est tout aussi élevé.

Cette année, à Ally Pally, des pancartes respectueuses « Je ne peux pas parler » sont sorties du public. Il y a eu aussi quelque chose d’historique lors de la Coupe du monde de fléchettes de cette année. Il convient de mentionner le professionnel de Cologne Florian Hempel, qui a réussi ce que personne d’autre n’a pu faire : deux tirs à dix d’affilée. Hempel a ainsi complété son retour contre le Belge Dimitri van den Bergh. Cependant, le commentateur en direct Mardle n’a pas perdu la voix pour cette raison. Cela a fini par être deux dix fléchettes. Ou, comme on dirait dans le football : un double faux neuf.

Bataille de la foule

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Le public des fléchettes présent dans le palais au-dessus des toits de Londres peut difficilement être comparé aux autres spectateurs sportifs de haut niveau. L’une de ses particularités n’est pas seulement la consommation excessive de bière blonde, mais aussi un duel sociologiquement passionnant entre deux camps dans le hall ouest de l’Alexandra Palace : des insultes peuvent être entendues par intervalles dans les tribunes du fond et sur le côté. la direction du public assis aux tables de bière devant la scène. « Toutes les tables ennuyeuses ! » tel est le message : Entreprise de tables ennuyeuses ! Les interlocuteurs laissent un moment la dégradation agir avant de se lancer dans un contre-refrain : “Vous n’avez pas les moyens d’acheter les tables !” – Vous ne pouvez pas vous permettre les tables !

L’essence édifiante de ce duel verbal d’un point de vue social : les duels réels n’ont presque jamais lieu à l’intérieur des murs du palais. Les bagarres sont rares ici, probablement pour deux raisons : Les stewards sont stricts et prompts à prononcer des expulsions. Surtout, les invités s’accordent sur une chose : celui qui gagne sur scène est secondaire, le public gagne toujours.