Cyclisme : la Vienne Classic ouvre la Coupe de France N2 entre Chasseneuil et Chauvigny

Beaucoup de futurs coureurs professionnels ont inscrit leur nom au palmarès de la Vienne Classic. On pense à Julien Belgy (2003), Mickaël Delage (2004), Jonathan Hivert (2005), Stéphane Rossetto (2006), Damien Gaudin (2007) ou encore Arnaud Démarre (2011).

L’épreuve, dont la 21^e édition aura lieu ce dimanche 5 mars 2023, a souvent révélé des talents. « C’était surtout le cas lors des premières éditions réservées aux espoirs (jusqu’en 2012) »rappelle Raphaël Naudon, l’un des fondateurs de la course avec Nicolas Rougeon.

Depuis, la Vienne Classic est devenue l’un des premiers grands rendez-vous de la saison pour les meilleurs amateurs du peloton hexagonal, servant de support à toutes les coupes de France. Pour 2023, place à la N2 (2^e division française) pour la première des cinq manches de la saison avec dix-neuf équipes et 114 coureurs au départ.

Le circuit ne change pas par rapport aux années précédentes. Il développe 163,7 km et est divisé en deux parties distinctes. La course s’élance de Chasseneuil pour un peu plus de 100 km en ligne avant d’arriver à Chauvigny où il faudra effectuer trois tours de 21 km. Entre-temps, les difficultés sont nombreuses. On pense aux côtes de Bellefonds, de la Vigne Gelée, du Chemin Creux ou de La Ronde, sans oublier la montée finale vers l’arrivée à 6 ou 7 %. « S’il y a du vent au niveau de la Ligne Acadienne, entre La Vigne Gelée et La Puye, il pourrait y avoir des bordures »prévient Raphaël Naudon.

Autant de caractéristiques qui pourraient convenir à un puncheur. Or, ces dernières années, la Vienne Classic a fait la part belle aux arrivées groupées et aux purs sprinteurs. « C’est lié à l’enjeu de la Coupe de France. Toutes les équipes veulent marquer des points. La course est souvent cadenassée, le peloton jouant au chat et à la souris avec d’éventuelles échappées. La décision ne se fait pas toujours à la pédale. Mais cela reste un homme fort qui s’impose »confie l’organisateur.

De nombreux coureurs peuvent succéder à Florentin Lecamus-Lambert (VC Rouen), vainqueur l’an passé. Clément Saint-Martin (CC Périgueux), ancien pro lauréat en 2012, ou Maxime Renault (Team Bricquebec Cotentin), premier en 2019, visent un doublé encore jamais réalisé. Outre Maxime Renault, le Team Bricquebec Cotentin aligne Louis Pijourlet, Corentin Ermenault ou Adrien Garel. C’Chartres arrive aussi avec des arguments comme Baptiste Costentin ou Clément Morichon. Titouan Margueritat (CC Périgueux), Farley Barber (UC Cholet), Cyrille Patoux (ES Torigny), Léo De Doncker (US Pavilly-Barentin) sont à surveiller. Tout comme deux coureurs formés dans la Vienne avec Rémi Dromain (Team LMP La Roche-sur-Yon), passé par l’UV Poitiers puis la PSF Niort, et Thomas Turmel (Team U LH), ancien du Cycle Poitevin.