D66 : droit à l’éducation pour un groupe oublié de 15 000 enfants

D66 : droit à l’éducation pour un groupe oublié de 15 000 enfants

Le rédacteur de la loi est Paul van Meenen, membre du Parlement, qui se bat depuis des années pour le droit à l’éducation. Mais parce que les ministres de l’Education ne vont pas de l’avant et que le domaine de l’éducation est plus opposé que coopératif, cela ne décollera pas. “Et j’ai donc moi-même fait une loi qui réglemente vraiment le droit à l’éducation”, déclare Van Meenen : “Chaque enfant a le droit de se développer, chaque enfant peut se développer et cela rend cette loi possible.”

Selon le député, plus de 6 000 enfants ont été dispensés de l’obligation scolaire : « Les parents ont été prévenus : gardez votre enfant à la maison, vous ne serez pas verbalisé pour avoir échappé à l’obligation scolaire. Mais il y a aussi des milliers d’enfants qui sont inscrits, mais qui ne vont pas du tout à l’école.

Van Meenen: “Pensez aux enfants handicapés, aux enfants surdoués. Ou aux enfants où l’on prête trop peu d’attention à ce dont l’enfant a besoin et où l’on dit: ce que nous avons ne convient pas à l’enfant, dommage. Je trouve cela impossible.”

Persévérance

Dans son projet de loi, Van Meenen introduit l’officier d’apprentissage. Ce responsable sera habilité à trouver une solution pour tout enfant qui ne rentre pas dans le pot de l’école. Et cette solution doit donc être mise en œuvre par l’école. L’officier enseignant a un pouvoir de persévérance.

“Ce fonctionnaire doit s’asseoir avec toutes les parties concernées pour organiser l’enseignement. De gauche ou de droite. Cela signifie que parfois ce n’est qu’en partie à l’école, cela peut être dans une institution privée, cela peut être une institution de soins, en partie à domicile, le peut être numérique. Tout est possible, c’est l’école qui doit l’aménager et le rectorat qui le fera respecter.”

Jour perdu

Van Meenen enverra bientôt sa loi au Conseil d’État, l’organe consultatif le plus important de la Chambre des représentants et du Cabinet. Ce conseil émettra un avis sur la loi, après quoi le débat à la Chambre des représentants et au Sénat pourra commencer. Van Meenen espère, surtout en cette journée internationale de l’enfant, que cela se fera rapidement, car « chaque jour où cette loi n’est pas en place est un jour perdu pour les enfants ».

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