Note aux éditeurs : Veuillez trouver ci-joint extrait sonore par Siviwe Gwarube, député.
L’Alliance démocratique (DA) appelle la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, à démissionner suite aux informations selon lesquelles sa maison à Bruma, Johannesburg, a été perquisitionnée par l’Autorité nationale des poursuites (NPA) en relation avec des allégations de corruption selon lesquelles elle fait face.
La Présidente fait face à des allégations de corruption liées au fait qu’elle aurait reçu et sollicité au moins 2,3 millions de rands en espèces auprès d’un ancien entrepreneur militaire au cours de son mandat de ministre de la Défense.
En fin de compte, en tant que chef de l’Assemblée législative d’Afrique du Sud, le Président occupe une position à grande responsabilité. Le Règlement du Parlement prévoit que le Président est quelqu’un qui « défend la dignité et la bonne réputation de la Chambre ».
Faire perquisitionner son domicile en raison d’allégations de corruption d’une telle nature défie l’essence même de cette exigence du Règlement.
Pour conserver la confiance du public dans l’institution, Mapisa-Nqakula doit se retirer. On ne peut lui confier cette haute fonction. Il est important que ceux qui occupent de tels postes fassent preuve des normes les plus élevées d’intégrité et de responsabilité. Le Président est censé montrer l’exemple et veiller à ce que les membres de l’Exécutif et du Parlement respectent leur serment d’office.
Cependant, la gravité des allégations portées contre la Présidente soulève des doutes importants quant à sa capacité à remplir ce rôle crucial.
Nous croyons que sa présence continue au pouvoir porte atteinte à l’intégrité de l’institution législative.
En outre, le DA exhorte le Parlement et la commission d’éthique à agir rapidement pour garantir que l’enquête soit menée de manière rapide et rapide. Le DA annoncera les mesures supplémentaires que nous prendrons sur cette question.