La ville de Dakar est de plus en plus chaotique. Le code de la route est à peine respecté par des conducteurs qui jonglent entre les embouteillages et les accidents fréquents. Les trottoirs, quant à eux, sont devenus un territoire exclusivement réservé aux vendeurs à la sauvette, personne ne s’y promène plus.
L’espace public se réduit de plus en plus, envahi par des garages sauvages et des commerces illégaux. Même des endroits symboliques comme le parking du stade de l’Amitié sont méconnaissables, submergés par le désordre.
Malgré le chaos, certains citoyens se mobilisent. Dans le quartier de la VDN, ils tentent d’aménager un parc pour offrir un espace convenable aux habitants. Cependant, leur action est entravée par le manque de soutien des autorités et de moyens.
Les lois existent pour sanctionner ces occupations illégales et les comportements incivils. Le Code pénal prévoit des peines pour l’encombrement des voies publiques. Mais faute de mise en application, l’anarchie continue de prospérer en toute impunité.
Il est essentiel de faire respecter les lois actuelles afin d’éviter que Dakar ne sombre définitivement dans le chaos. Des sanctions claires pourraient dissuader les contrevenants, permettant ainsi de rendre enfin la capitale aux piétons, ses propriétaires légitimes.