2024-10-30 20:24:00
Comme dans toutes les situations d’urgence et de crise, la désinformation n’a pas tardé à s’infiltrer dans les conversations sur les réseaux sociaux et les plateformes de messagerie. Et comme à d’autres occasions, les autorités exigent que seules les informations provenant des chaînes officielles soient partagées : pas de captures d’écran d’origine douteuse, pas d’audio rebondi mille fois, pas de messages sans lien vers une source légitime. Les canulars ne font qu’aggraver la situation, en faisant perdre du temps et des ressources qui devraient être consacrées à l’atténuation des dégâts causés par les inondations. Après 11 heures, l’inspecteur en chef des pompiers de Valence, José Miguel Basset, il a été forcé prendre le temps de démentir une de ces supercheries : « Un faux message circule disant qu’il y a eu une rupture de barrage, qu’il faut évacuer des communes. (…) Ce n’est pas réel, il n’y a eu aucune casse.»
« Ces fausses nouvelles qui ont circulé nous ont causé des problèmes, notamment des problèmes d’ordre public, car on parle d’évacuations, de débordements et de ruptures de barrages. Rien de tout cela n’est correct, mais cela a considérablement interrompu le travail des équipes d’urgence », a développé Basset. dans une apparence plus tard. “Tous ces types d’actions, si elles ne sont pas stoppées par le citoyen, nous conduisent au chaos”, a insisté le pompier, en référence aux “canulars qui circulent sur les réseaux sociaux”.
⚠️Partager des informations non vérifiées met en danger des vies humaines⚠️
En ces temps difficiles, la responsabilité de chacun est nécessaire.
👇👇👇ℹ️ Veuillez vous renseigner uniquement via les canaux officiels.#DANA @GVA112 pic.twitter.com/dLkkZB5kh8
– Confédération hydrographique de Júcar (@CHJucar) 30 octobre 2024
L’équipe de volontaires numériques en cas d’urgence de la Communauté valencienne a refusé l’alerte de la rupture du barrage-réservoir de Benagéber : « Partager des canulars peut provoquer de nouvelles urgences au sein de la population. » L’origine de cette désinformation semble se trouver dans un audio partagé par WhatsApp, selon différents messages publiés sur les réseaux, qui ont inquiété la population. Il a également circulé sur les plateformes de messagerie que le barrage de Manises avait débordé et qu’un tsunami approchait, selon des informations. Neutre. Dans la matinée, il y a eu une véritable alerte sur la possible rupture du barrage de Cirat-Vallat (Castellón), pour lequel la Sous-délégation du Gouvernement a activé le niveau d’alerte 1 en raison de « danger grave » tandis qu’un problème technique a empêché l’évacuation efficace de l’eau. Les autorités ont désactivé l’alerte faisant référence à ce barrage, à 60 kilomètres de Benagéber et de même de Manises.
Les mêmes volontaires du numérique ils ont nié cette partie de la commune allait être évacuée depuis Paiporta en raison d’une nouvelle possible inondation du ravin et que la Mairie de Quart de Poblet a annoncé le libération d’eau dans la Turie.
Lors de la même apparition de Basset, le président de la Generalitat, Carlos Mazón, a insisté en ce sens que seules les informations étaient transmises par les voies officielles et qu’il y avait un problème de « manque de capacité électrique » dans les lignes téléphoniques. “C’est la raison pour laquelle il appelle souvent le 112 ou le 900365112 pour obtenir de l’aide aux disparus”, a-t-il ajouté. Depuis mardi soir, Mazón a dû insister à plusieurs reprises sur le fait que les téléphones d’urgence ne s’étaient pas effondrés, même si les citoyens le percevaient ainsi, mais surtout parce que de faux numéros circulaient qui pouvaient être appelés à la place des officiels, semant encore plus de confusion. Le président a assuré que 30 000 appels avaient été répondus.
Un autre canular démenti par les autorités est celui de l’accès à l’eau potable dans la ville de Valence. Il Le Consistoire a dû clarifier que « l’eau potable qui arrive aux habitations de la ville de Valence est propre à la consommation et répond aux exigences de santé publique », tandis que le Ministère des Infrastructures concerné en ce sens qu’« il n’y a aucun risque de contamination ». La crainte d’une pénurie d’eau potable pousse les citoyens des zones touchées à accumuler de l’eau en bouteille dans les supermarchés.
L’Agence météorologique nationale a démenti un autre mensonge qui avait circulé sur les réseaux, selon son récit officielqui affirmait que le radar de Valencia, clé pour la surveillance météorologique, était en panne aux moments les plus critiques : « Il fonctionne sans interruption depuis le matin du 28 octobre ».
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