2024-11-05 22:29:00
Les experts de la Santé Publique se sont mis d’accord sur un protocole de surveillance pour la détection précoce des cas d’infection associés aux inondations de Dana, au cours d’une réunion au cours de laquelle ils ont estimé qu’à l’heure actuelle, il n’est pas nécessaire de mener une campagne de vaccination généralisée contre toute maladie immunoévitable. contre le tétanos.
Les agents de la police locale s’efforcent de dégager une rue de Paterna (Valence), ce mardi. Une semaine après le passage du Dana, plusieurs des villes les plus touchées sont toujours « sous le choc » et ont grand besoin, au-delà de la nourriture ou des produits de nettoyage et d’élimination des débris, malgré l’aide de milliers de volontaires et l’augmentation des troupes de l’UME, de l’armée. , les pompiers et la police. EFE/Manuel Bruque
Le groupe de coordination de santé publique du ministère valencien de la Santé et du ministère de la Santé a tenu mardi une deuxième réunion pour aborder et analyser les risques épidémiologiques dans le but de prévenir les complications sanitaires et de détecter précocement d’éventuelles infections dans les zones touchées par les inondations causées par Dana.
Détection précoce d’éventuelles infections à Dana
L’objectif de ce protocole est de garantir la détection précoce d’éventuels cas d’infections à potentiel épidémique provenant des eaux torrentielles après le dana, afin de mettre en œuvre rapidement les mesures de contrôle appropriées pour prévenir l’apparition d’épidémies.
En outre, l’objectif est de suivre l’évolution d’éventuels syndromes infectieux d’intérêt épidémiologique qui surviennent dans les zones touchées par les inondations de Dana, rapporte la Generalitat dans un communiqué.
Dans le protocole, les experts émettent également une série de recommandations générales concernant la question des vaccins et, en ce sens, le groupe considère qu’à l’heure actuelle, il n’est pas nécessaire de mener une vaste campagne de vaccination contre toute maladie évitable par la vaccination. ou contre le tétanos.
Les sources rappellent que, dans le cas d’une plaie tranchante ou abrasive, elle doit être bien désinfectée et acheminée à un point de santé où il sera déterminé s’il est nécessaire ou non d’administrer le vaccin antitétanique correspondant, en fonction des données cliniques. antécédents vaccinaux de chaque patient.
Par ailleurs, les experts soulignent l’importance de maintenir la campagne de vaccination systématique et saisonnière (contre la grippe, le COVID-19 et le RSV chez les enfants). En effet, depuis hier lundi, la population générale peut désormais se faire vacciner contre ces virus.
Surveillance continue des eaux
Un autre sujet abordé lors de la réunion a été la surveillance continue de l’eau dans les communes concernées, qui s’ajoute à ce que font déjà les sociétés d’exploitation des eaux et les conseils municipaux.
De même, la création d’un groupe consultatif de sociétés scientifiques a été confirmée, coordonnée par le scientifique de santé publique de DANA, Salvador Peiró.
Le groupe de coordination de la réponse de santé publique est composé d’experts en santé publique et en épidémiologie de la Direction générale de la santé publique de la Generalitat Valenciana, ainsi que du Centre de coordination des alertes et urgences sanitaires (CCAES) et de la Direction générale de la santé publique. du ministère de la Santé, de l’Agence espagnole du médicament et de l’Institut Carlos III.
Enfin, ils rappellent l’importance de suivre les recommandations à travers les canaux officiels et soulignent que toutes les informations sont diffusées à travers les comptes officiels du Ministère de la Santé sur ses réseaux sociaux, à travers son site Internet et par l’envoi de SMS aux populations affectées.
Traité dans les hôpitaux
D’autre part, des sources syndicales ont informé EFE que certains hôpitaux de la province de Valence traitent depuis des jours des cas de patients arrivant de la zone zéro de la Dana avec des blessures ouvertes – certaines graves – aux pieds et aux mains, des entorses aux chevilles. , un traumatisme dû à une glissade ou une gastro-entérite.
Selon des sources, à Ground Zero, on soigne des cas de personnes présentant des blessures ouvertes, certaines assez graves, causées par le fait d’être tombées dans la boue et d’avoir tenté de retirer des meubles, et une fois soignées sur place, elles sont transférées au hôpital. La Foi.
Il existe également des cas de crises d’angoisse ou de gastro-entérite qui sont traitées par des visites à domicile et avec les difficultés liées au fait de pouvoir acheter des produits frais pour arrêter la diarrhée avec des régimes astringents.
De même, « de nombreuses glissades, chutes et traumatismes » se produisent, dont la majorité finissent à l’hôpital en cas d’éventuelle fracture ou s’il est nécessaire de faire une radiographie ou de soigner la plaie.
Selon des sources syndicales, des zones touchées par le dana, ils arrivent également dans des hôpitaux comme le Docteur Peset ou le Général de Valencia « surtout des traumatismes et aussi certaines blessures infectées qui, avec le temps, se sont aggravées. Par exemple, une égratignure qui ne guérit pas immédiatement et des infections surviennent.”
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